Le septième programme-cadre de l'UE a accordé la somme de 2,3 millions d'euros pour une durée de trois ans à une expérience qui étudiera l'influence des rayonnements cosmiques sur le climat de notre planète. Cette collaboration, intitulée "Cosmic rays leaving outdoor droplets - Initial Training Network" (CLOUD-ITN), a débuté en août et est coordonnée par l'université Goethe à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne. Elle soutient huit postes de doctorats et deux de post-doctorats dans neuf institutions européennes partenaires. Les travaux seront principalement effectués dans les locaux de l'organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).
On attribue principalement le réchauffement climatique observé depuis 1990 aux gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère par les activités anthropiques. Les changements au niveau de l'irradiation solaire sont supposés contribuer relativement peu au changement climatique. Toutefois, les effets des changements au niveau des rayons UV (ultraviolet) ou des rayons cosmiques galactiques n'ont pas encore été quantifiés. Les expériences menées au CERN, une installation située à la frontière franco-suisse, tenteront de quantifier les interactions entre les rayonnements cosmiques, les rayons UV, les aérosols et les nuages. Elles devraient nous permettre d'approfondir nos connaissances sur la "contribution indirecte du soleil" au changement climatique.
Source : CORDIS
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