Au Canada, le Consortium pour l'Eau du Sud de l'Ontario (CESO) a pris son envol. Cette plate-forme grandeur nature, appelée " living lab ", qui a coûté 60 millions de dollars canadiens, a été créée pour soutenir l'innovation en matière de gestion des bassins versants, des eaux usées et de l'eau potable.
C'est une collaboration inédite qui s'établit grâce au CESO (SOWC en anglais, pour Southern Ontario Water Consortium). En effet, cet investissement sans précédent du public, du privé et des universités fait de cette région un centre international de recherche pour les entreprises intéressées à l'eau.
Soutenu financièrement par les gouvernements ontariens et canadiens (près de 30 millions de dollars), par le privé (dont 20 millions de dollars d'IBM Canada) et les universités, le CESO regroupe 8 universités, reconnues pour leurs recherches de pointe dans le domaine de l'eau, plusieurs villes du sud de l'Ontario, mettant à disposition leurs systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement, et 70 sociétés associées, dont des leaders mondiaux en technologies de l'eau.
Le CESO est situé en plein coeur du bassin versant de la rivière Grand dont la superficie est de 6 800 km2 et qui compte près de 1 million d'habitants. Ce bassin hydrographique devrait devenir le plus grand laboratoire sur l'eau au monde.
Les recherches du CESO seront axées sur les 5 domaines suivants :
-Le traitement des eaux usées ;
-L'eau potable ;
-La viabilité du bassin versant ;
-L'écotoxicologie ;
-Les capteurs.
L'université de Waterloo a été désignée l'université leader des 8 universités participantes au consortium. En 2009, cette université a créé le " Water Institute ". Cet institut indépendant sur l'eau a pour mission de faciliter l'excellence en recherche, éducation et innovation en science de l'eau, technologie, gestion et gouvernance.
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15/10/24 à 07h39 GMT