Après des mois d'incertitudes, liées à l'expiration du contrat qui les liait pour l'exploitation de l'énergie de Manantali, l'Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal et la Société Eskom ont enfin trouvé un terrain d'entente et posé les jalons pour un nouveau contrat d'exploitation et de maintenance de 10 ans, incluant le nouveau barrage hydroélectrique de Félou. Le partenariat Omvs-Eskom est ainsi non seulement préservé, mais connait une nouvelle dynamique.
Le 30 septembre et le 1er octobre 2013, une rencontre de haut niveau a réuni, à l'hôtel King Fahd Palace de Dakar, les autorités de l'Omvs et une délégation sud africaine conduite par le Ministre Sud africain des Entreprises Publiques, M. Malusi GIGABA, dans le cadre de la visite d'Etat du Président Jacob Zuma au Sénégal.
L'objectif de cette rencontre cruciale était de poursuivre les négociations en vue de finaliser un contrat d'exploitation et de maintenance pour 10 ans entre la Société de Gestion et d'Exploitation de l'Energie de Manantali (SOGEM) et la société sud africaine ESKOM, qui exploite l'énergie de Manantali depuis la construction de la centrale en 2002.
Le contrat étant épuisé en 2012, il était urgent de trouver une solution au vide juridique ainsi créé. Des contrats transitoires successifs avaient été signés, en attendant une solution durable et viable. En mai 2013, une mission de l'Omvs en Afrique du Sud avait abouti à deux décisions importantes: premièrement une ultime prolongation du contrat intérimaire du 01 juillet 2013 au 30 septembre 2013 ; deuxièmement l'accélération des négociations ESKOM/SOGEM pour permettre la signature d'un contrat de 10 ans en octobre 2013 à Dakar, en marge de la visite officielle du Président Jacob Zuma au Sénégal.
Ces négociations de Dakar ont été âpres et longues, mais grâce à l'engagement des membres du Conseil des ministres de l'Omvs, du Haut commissaire et des autorités concernées au plus haut niveau, les points de divergences ont pu être aplanis. Les délégations se sont accordées sur des solutions aux différents points litigieux et consigné dans un document les aspects techniques, juridiques et financiers qui devront constituer les fondements du nouveau contrat. Ils ont aussi décidé de prolonger le contrat intérimaire de 3 (trois mois) pour permettre aux parties de rédiger et de finaliser les nouveaux documents contractuels...
Source : www.ndarinfo.com
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15/10/24 à 07h39 GMT