La seconde édition du séminaire EFESE s’est tenue le 9 décembre 2014 à la Défense afin de présenter et débattre les premiers résultats.
Les services écosystémiques sont les services rendus par la nature qui contribuent aux activités humaines. Plusieurs études ont montré l’importance de la biodiversité et des écosystèmes en tant que capital économique ainsi que leur fragilité. Afin notamment de mieux connaître la contribution des écosystèmes à la création de la richesse nationale, le ministère de l’écologie a engagé l’évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques : EFESE. Cette étude de plusieurs années mobilise des experts des principaux organismes de recherche nationaux dans un processus participatif impliquant également de nombreuses autres parties prenantes. Elle vise à la fois à dresser un état des écosystèmes, de leurs tendances d’évolution, et à estimer la valeur des services qu’ils produisent. La méthodologie, qui est en cours de validation, a vocation à permettre de procéder à une évaluation à différentes échelles depuis le niveau local jusqu’au niveau international.
Près de 150 personnes étaient présentes, issues des administrations, des établissements publics, des organismes de recherche, des collectivités territoriales, ou du secteur privé.
A travers 13 présentations, une session « posters » et de nombreux temps d’échange avec la salle, ce séminaire a examiné spécifiquement les avancées de l’évaluation de quatre grands types d’écosystèmes : les agro-écosystèmes, les forêts, les milieux marins et les écosystèmes urbains.
L’allocution de clôture de Jean-François Silvain, Président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, a montré l’importance d’un traitement adapté des questions d’emboîtement d’échelles, de prise en compte des différents bénéficiaires des services écosystémiques et d’une bonne communication des résultats.
Source : Ministère
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15/10/24 à 07h39 GMT