D'une façon ou d'une autre, tous les animaux et les plantes interagissent entre eux. Par exemple, ils mangent ou sont mangés par d'autres organismes. Dans d'autres cas, ils se font concurrence pour l'accès aux aliments et à l'eau, comme le font les oiseaux au-dessus d'une mangeoire. Et parfois les animaux ou les plantes collaborent à un avantage réciproque, comme les champignons et les algues que l'on trouve dans les lichens.
Aucune de ces associations ne se tisse évidemment en une nuit. Elles sont l'aboutissement d'une longue coexistence, au cours de laquelle un certain équilibre est atteint. C'est celui-ci qui permet aux animaux et aux plantes de coopérer de manière stable. Néanmoins, ces couplages historiques sont directement menacés, en raison du changement climatique rapide induit par l'homme qui pourrait séparer ces espèces interdépendantes.
Le projet ECOEVOMIMIC examine les conséquences du changement climatique pour un groupe d'insectes méconnu mais important. «Ces animaux sont des pollinisateurs importants et nombreux sont ceux qui aident à contrôler des parasites tels que les aphides», affirme le Dr Hassall. «Par conséquent, ces résultats contribuent à comprendre comment les écosystèmes seront affectés par le changement climatique et notre connaissance de la diversité et de la distribution d'un groupe important de pollinisateurs.»
Source : CORDIS
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15/10/24 à 07h39 GMT