La tarification de la pollution par le carbone aidera le Canada à réduire ses émissions et à favoriser une économie propre.
Le gouvernement du Canada s'est engagé à relever les défis liés au changement climatique tout en bâtissant une économie propre et novatrice et en créant de bons emplois pour la classe moyenne. C'est pourquoi le premier ministre du pays et les premiers ministres des provinces se sont réunis en décembre 2016.
Actuellement, 97 % des Canadiens vivent dans une province qui a déjà imposé un prix sur la pollution par le carbone ou qui est en voie de le faire. Aujourd'hui, le gouvernement du Canada a publié un document technique qui propose une option fédérale de tarification du carbone pour les provinces qui choisiront de ne pas mettre en place leur propre système en 2018.
S'assurer que les pollueurs paient leur juste part dans chaque province est à la base d'un plan crédible de lutte contre les changements climatiques. Un tel principe réduit la pollution et incite les entreprises à innover et à trouver des solutions plus propres. De plus, les entreprises ont ainsi la certitude que nous mettons le cap vers une économie fondée sur la croissance propre. C'est pourquoi des entreprises de partout au Canada, de secteurs divers comme celui des banques, du transport ou du pétrole et du gaz, ont réclamé une tarification du carbone. Elles savent que la tarification de la pollution est bonne pour les affaires.
Quel que soit le système mis en œuvre (fédéral ou provincial), les recettes qu'il produira resteront dans les provinces. Les recettes de la tarification du carbone peuvent servir à réduire les taxes, comme en Colombie-Britannique, ou à appuyer les familles à revenu faible ou moyen, comme en Alberta. L'Ontario et le Québec, pour leur part, investissent leurs recettes dans des programmes écologiques novateurs qui créent de bons emplois. Pour l'option fédérale, nous évaluons actuellement le meilleur moyen de remettre les recettes, par exemple en les redistribuant aux citoyens et aux entreprises de la province.
Les commentaires sur l'option fédérale proposée seront recueillis jusqu'au 30 juin 2017, à l'adresse suivante : fin.carbonpricing-tarificationcarbone.fin@canada.ca. Ils seront pris en compte dans l'élaboration de la loi et la conception du système de tarification du carbone final.
« Les Canadiens savent que la pollution a un prix. Nous savons qu'elle cause des sécheresses, des inondations et des phénomènes climatiques extrêmes, et qu'elle a une incidence sur notre santé. Il est donc juste que ce soit les pollueurs qui paient la note, et que la pollution soit tarifiée dans tout le Canada. Cela réduira la pollution, incitera les entreprises à innover et à élaborer des solutions plus propres, et offrira aux entreprises la certitude que nous mettons le cap vers une économie fondée sur la croissance propre. C'est pourquoi nous collaborons avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones, les entreprises, les communautés et tous les Canadiens pour construire une économie plus durable, plus propre et plus prospère, et créer de bons emplois pour la classe moyenne, dès aujourd'hui et pour l'avenir. Parce que c'est bon pour les affaires. Et parce que c'est ce que nous devons faire pour nos enfants et nos petits-enfants. » a déclaré Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique.
Source : Environnement et changement climatique Canada
15/10/24 à 07h39 GMT