La Banque de technologies, un nouvel organisme des Nations Unies dédié aux pays les moins avancés (PMA), est devenue opérationnelle, après que le Gouvernement de la Turquie et l’ONU eurent signé l’Accord de siège et l’Accord relatif aux contributions. La Banque est une étape importante des efforts internationaux visant à renforcer les capacités des 47 PMA du monde dans les domaines de la science, des technologies et de l’innovation.
La nouvelle Banque, qui aura son siège à Gebze, en Turquie, favorisera l’intégration des pays les plus pauvres de la planète dans l’économie du savoir pour avoir toutes les chances de réaliser les objectifs de développement durable, notamment l’objectif 17.8 sur l’utilisation des technologies clefs.
« Cette nouvelle Banque nous aidera à ne laisser personne sur le côté », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.
« Je salue la généreuse contribution financière de la Turquie comme pays hôte de la Banque et je suis encouragée par les promesses tout aussi généreuses des PMA. J’exhorte les autres États Membres et les parties prenantes, y compris le secteur privé, le milieu universitaire et les fondations, à faire aussi des contributions volontaires. Ensemble, nous devons assurer une base financière solide à la Banque de technologies », a déclaré la Haut-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, Mme Fekitamoeloa ‘Utoikamanu.
L’idée de la Banque de technologies avait été consacrée dans le Programme d’action en faveur des PMA de 2011 puis confirmée dans le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement et dans l’objectif 17.8 du Programme de développement durable à l’horizon 2030. C’est en 2016, par la résolution 71/251, que l’Assemblée générale a enfin créé la Banque.
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