Pour l’ensemble des UMR de l’IRD, les co-publications avec les scientifiques du Sud sont deux fois plus visibles que la moyenne mondiale , respectivement 2,9 % et 15,8 % aux Top 1% et 10% des articles cités de la thématique. La collaboration entre UMR de l’IRD et partenaires du Sud améliore la visibilité des publications... cet enseignement est l’une des conclusions marquantes d’une importante analyse bibliométrique menée sur les résultats de l’Institut en matière de production académique entre 2012-2016.
Quand les données disponibles le permettaient, cette étude s’est centrée sur le corpus de co-publications co-signées avec un (ou plusieurs) partenaire(s) des pays en développement. Appuyée sur les données bibliométriques générales de la France, du monde et des organismes et établissements de recherche français tutelles des UMR de l’IRD, elle se fonde sur des critères de production, visibilité et notoriété.
Avec 20 500 articles pour la période 2012-2016, l’IRD est le cinquième organisme public de recherche de l’ESR français. C’est, avec le CIRAD, l’organisme français le plus impliqué dans les co-publications avec les pays en développement (42% pour l’ensemble des UMR IRD et 67% pour les co-publications impliquant directement un personnel statutaire IRD).
L’étude montre une production particulièrement abondante et visible dans des domaines pertinents pour les Objectifs du développement durable (géosciences, écologie, géochimie et géophysique, sciences de l’environnement, maladie infectieuses, sciences des plantes…) et des thématiques émergentes liées aux nouveaux défis de la recherche et du développement durable (biodiversité, sciences des sols...).
Plus globalement, cette analyse bibliométrique démontre que la programmation nationale de la recherche tend à sous-estimer le fait que près du quart (22%) de la production totale de l’ESR français relève de co-publications avec les pays de la zone intertropicale et méditerranéenne.
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15/10/24 à 07h39 GMT