C’est avec beaucoup de joie que le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) accueille la décision de l’administration de la ville de Montréal de mettre à l’étude la protection du bois et du golf d’Anjou afin de créer une véritable trame verte dans l’est de Montréal. Le CRE-Montréal, avec un grand nombre d’acteurs locaux et régionaux, oeuvre depuis près de quatre ans à faire de cet espace vert (golf et bois) un grand parc. Cette annonce constitue donc un premier jalon vers la création d’un grand parc de l’Est.
Pour Coralie Deny, directrice générale du CRE-Montréal « voici une très belle nouvelle pour la collectivité montréalaise ; l’administration municipale vient d’ouvrir une fenêtre en vue d’offrir à toute la population de Montréal, particulièrement aux résidentEs de l’est de l’île, un accès formidable à la nature. »
« Les personnes qui vivent et travaillent dans l’est de l’île de Montréal vont voir la qualité de leur milieu de vie s’améliorer. En plus de ne pas avoir de perte nette d’espace vert, nous allons gagner en biodiversité et en couvert forestier », ajoute Emmanuel Rondia, responsable campagnes Espaces verts et milieux naturels du CRE-Montréal.
Le CRE-Montréal travaille depuis l’automne 2014 à mobiliser, sensibiliser et à convaincre de l’importance de préserver le golf d’Anjou en tant qu’espace vert, et donc d’empêcher sa disparition sous l’asphalte. Le CRE-Montréal, dans le cadre de sa campagne ILEAU (Interventions locales en environnement et aménagement urbain), oeuvre en ce sens avec un grand nombre de partenaires.
La semaine dernière, à l’initiative du CRE-Montréal, plusieurs acteurs des milieux environnementaux, sociaux et de la santé cosignaient une lettre ouverte demandant à l’administration de poser un geste fort pour la création d’un grand parc de l’Est sur le territoire d’Anjou. La lettre ouverte a par la suite trouvé écho auprès d’autres groupes environnementaux qui ont à leur tour appuyé la demande.
Le parc-nature du Bois-d’Anjou et le terrain de golf adjacent forment une oasis de plus de 100 hectares qui recèle des trésors insoupçonnés de faune et de flore. Lorsqu’on observe la carte de l’est de Montréal, les 40 hectares vert foncé du parc-nature du Bois-d’Anjou sautent aux yeux. Cette étendue boisée comprend aussi des marais, des marécages et trois ruisseaux. Ces habitats diversifiés abritent plus de 180 espèces végétales, au moins 57 espèces d’oiseaux, six espèces d’amphibiens et de reptiles.
Bravo à l’administration municipale pour cette vision qui contribue à l’équité sociale et territoriale en matière d’accès nature. L’organisme avec ses partenaires suivra de près la suite des démarches pour concrétiser cette vision
Source : Conseil Régional Environnement Montréal (CREM)
Crédit photo : Pixabay
10/12/24 à 09h58 GMT