Par Anne-Sophie Boutaud
Vous menez actuellement une expérimentation, « Abeilles-biodiversité », avec des élèves du lycée Julliot-de-la-Morandière à Granville, en Normandie, soutenue par la Fondation Dassault Systèmes. L’objectif est d’étudier le comportement des abeilles en collectant des données de manière automatisée dans leur milieu naturel. Comment est né ce projet ?
Mathieu Lihoreau : Quand les enseignants du lycée de Granville m’ont contacté, il y a deux ans, pour intervenir sur un projet de construction de ruches connectées par des élèves de filière technique, je leur ai donné quelques conseils à distance. Et puis je suis venu sur place présenter mes travaux sur le comportement des abeilles et, notamment, mon projet de « fleur connectée »… J’ai donné aux étudiants un cahier des charges, c’est-à-dire une description du produit final et de son application. Les élèves et leurs enseignants ont cherché des solutions techniques pour réaliser le prototype. Ils ont conçu les différents modules, les ont assemblés, et ont pu tester la fleur avec de véritables abeilles. Si aujourd’hui nous avons validé un prototype ensemble, il reste maintenant à l’améliorer, c’est-à-dire à le rendre « réplicable » à bas coût, pour une production en série et une utilisation en laboratoire...
Source : Le journal du CNRS
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10/12/24 à 09h58 GMT