Tout comme les populations de notre province, les animaux ont également subi les ravages des inondations.
C’est par exemple le cas de deux orignaux émaciés déplacés par les eaux de crue qui ont dû être euthanasiés. Les travailleurs du bien-être des animaux affirment que cet incident n’est que le symbole le plus visible d’un problème plus vaste pour la faune sauvage du Nouveau-Brunswick. Selon les travailleurs du bien-être des animaux, de nombreux animaux ont été chassés de leur habitat naturel par les inondations.
Selon Pam Novak, directrice des soins de la faune au Atlantic Wildlife Institute, les inondations ont eu des effets négatifs sur le début de la saison des bébés, chez certaines espèces de mammifères et d’oiseaux. Les spécialistes attendent voire qu’elles seront les taux de natalité cette année parce qu’un manque de nourriture causé par les inondations a pu affecter la santé des animaux en gestation. Pam Novak affirme que « Les inondations auront aussi un effet résiduel sur la santé de toute la faune, comme la sauvagine, qui sera forcée de se nourrir dans des surfaces d’eau contaminée. »
Selon Mme Novak, le déclin des espèces proies, comme les petits rongeurs tués lorsque leurs tanières ont été inondées, pourrait limiter la quantité de nourriture accessible aux prédateurs. Elle souligne que, « S’il n’y a pas de bonnes populations de rongeurs, alors on pourrait commencer à voir plus de famine chez les espèces prédatrices, comme les oiseaux de proie et d’autres espèces de mammifères ».
Selon Dwayne Sabine, biologiste à Énergie et Développement des ressources, « Les orignaux ne sont qu’une des nombreuses espèces qui ont été touchées par la montée des eaux », car avec les inondations, les eaux d’égout brutes ont contaminé l’eau de la rivière Saint-Jean. L’eau pourrait donc contenir des bactéries nocives, comme la salmonelle. Ce qui pourrait représenter un problème pour la faune à long terme.
Sources: Canadian Press, Acadie Nouvelle
15/10/24 à 07h39 GMT