En dépit des acquis relatifs aux réformes législatives et de gouvernance qui ont permis la mise en place d’institutions de suivi des activités forestières notamment une transparence accrue des recettes générées par l’industrie du bois ainsi qu’une plus grande participation de la société civile aux processus de décisions, de nombreux défis persistent. La faible cohérence des lois et des politiques ayant un impact sur les forêts y compris une coordination intersectorielle insuffisante, l’ampleur de la corruption et de l’impunité et l’absence de reconnaissance effective des droits des communautés locales et populations autochtones, accentuent les problèmes de gouvernance.
Le rôle de l’Union européenne en tant que partenaire technique et financier de la République du Congo ainsi que sa responsabilité en tant qu’importateur de bois et de commodités présentant des risques pour les forêts, restent importants et doivent se traduire par une diplomatie soucieuse des forêts, un soutien accru au Plan d’action FLEGT et en particulier aux APV, la promotion de la gestion forestière communautaire ainsi que la prise de mesures concrètes pour mettre fin à la déforestation et lutter contre le changement climatique.
Cette déclaration souligne l’importance pour la République du Congo de tenir ces engagements à travers la consolidation des acquis, une meilleure coordination de toutes les réformes de gouvernance en cours et la participation libre et indépendante des acteurs impliqués dans la gouvernance forestière et des ressources naturelles.
Source : Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo
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15/10/24 à 07h39 GMT