Le ministre de du Développement rural, Justin Bitakwira a ouvert, le 17 juillet à Kinshasa, l’atelier national de présentation et d’information du projet régional «CBSP – Partenariats pour la conservation de la biodiversité : financement durable des systèmes d’aires protégées dans le bassin du Congo ».
A cette occasion, M. Bitakwira qui représentait son collègue de l’Environnement a indiqué que ce projet régional, plonge ses racines dans les résolutions lointaines de l’atelier sur la conception d’un projet sous-régional sur les mécanismes de financement durable pour la conservation de la biodiversité du Bassin du Congo, organisé à Kinshasa, en RDC du 26 au 28 octobre 2005 par la jeune Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) dont le traité de création venait d’être signé par les chefs d’Etat d’Afrique centrale au cours du 2eme sommet sur les forêts tenu à Brazzaville au mois de février de la même année.
Il a également relevé que dix ans plus tard, soit en octobre 2015, la RDC s’est engagée dans la logique de financement durable des aires protégées en apposant sa signature sur le document.
Selon le communiqué de presse du ministère de l’Environnement et développement durable, six pays membres de l’espace COMIFAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine et RDC) ont reçu un don du fonds pour l’Environnement mondial (FEM) d’un montant de 8 millions de dollars américains pour la mise en œuvre, à travers le PNUD, du projet régional « CBSP-partenariat pour la conservation de la biodiversité –Mécanisme de financement durable des aires protégées du bassin du Congo ».
Ce projet qui s’étale sur une période de cinq ans et dont le démarrage remonte à 2016 a pour but de soutenir une approche et une méthodologie visant à relever le défi du financement des aires protégées aux niveaux local, national et régional, précise la source.
Il vise aussi à améliorer durablement le financement du système des aires protégées dans la sous-région, à travers entre autres la mise en place des capacités, des cadres institutionnels et des mécanismes modèles pour la viabilité financière à long terme de ces systèmes d’aires protégées et des écosystèmes associés dans le pays concernés.
Cet atelier de deux jours qui se tient du 17 au 18 juillet a pour but de rechercher l’appropriation du projet par l’ensemble des acteurs et parties prenantes nationales du monde de la conservation, en vue de favoriser la diversification et la durabilité de financement en faveur de la biodiversité.
Par ailleurs, le directeur – pays PNUD, Dominic Sam, a fait savoir que le résultat principal attendu est la dotation du système des aires protégées de la RDC d’une stratégie nationale de financement durable pour la conservation et sa biodiversité. Il a ajouté que le FEM IV de l’ordre de 8 millions de dollars américains pour les six pays court pendant 5 ans à partir de l’année 2017.
Il s’agit également d’explorer et de consigner dans une stratégie nationale tous les mécanismes nouveaux, innovants et durables pour soutenir la gestion de la riche biodiversité que renferme le pays et la viabilité de son vaste et diversifié réseau d’aires protégées qui couvre aujourd’hui 13% du territoire national devant permettre la mise en adéquation des échelles de temps financier et biologique.
Il attend de toutes les parties prenantes de la conservation de la nature en RDC, réunis en cette circonstance de présentation de ce projet COMIFAC, une participation active pour qu’à la fin des travaux, un groupe de travail de volontaires aguerris aux techniques de mise à contribution des finances de sources diverses à l’utilisation durable et rationnelle de la riche biodiversité de la RDC soit mis en place avec une feuille de route adoptée.
Par ailleurs, le PNUD s’engage à soutenir ces travaux jusqu’à la production du document de stratégie sinon de ses lignes directrices.
Source: Agence congolaise de presse (ACP)
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15/10/24 à 07h39 GMT