En 2010, le gouvernement du Canada s’était engagé auprès de partenaires internationaux, à protéger au moins 17% de son territoire avant 2020.
L’an passé, la Société pour la nature et les parcs du Canada avait fait savoir dans un rapport, que le Canada n’était rendu qu’à 10,6% de terres protégées; Ce qui faisait alors de lui le dernier pays parmi ceux du G7.
S’agissant des provinces nationales, le Nouveau-Brunswick, avec seulement 4,7% de son territoire protégé, occupait l’avant dernière position.
Déjà en 2014, sous le gouvernement progressiste-conservateur, les terres protégées avaient connu une diminution de près de 5%, passant alors de 28 % à 23 %.
Dès lors, en échange d’un investissement et de la création d’emplois, les industries forestières avaient reçu une plus grande allocation de bois.
Tout récemment, Fredericton a annoncé qu’il comptait augmenter de 150 000 acres sur cinq ans les aires protégées sur les terres de la Couronne, à la suite d’une révision du plan forestier de 2014.
Rick Doucet, ministre du Développement de l’énergie et des ressources, a affirmé que les allocations resteront inchangées après la révision du plan de 2014; Et qu’en 2015, son gouvernement avait été clair sur le fait qu’il ne s’agira pas de modifier les contrats avec les industries forestières, par conséquent ces dernières continueront de récolter le même volume de bois qu’elles récoltaient avant.
Ces propos ont suscité des questionnements chez Michel Soucy, professeur d’économie forestière à l’Université de Moncton, Campus d’Edmundston. Ce dernier affirme qu’en fait le gouvernement s’attend à faire beaucoup plus avec la même superficie de territoire disponible. En d’autres termes conserver plus, tout en maintenant les allocations de bois.
Source: Radio Canada, Acadie Nouvelle.
15/10/24 à 07h39 GMT