Le Sénégal a lancé, le 4 janvier dernier, une opération « Sénégal propre » afin de nettoyer plusieurs quartiers de Dakar. Cette initiative est soutenue par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène Publique, qui s’est d’ailleurs entretenu avec de jeunes étudiants afin de les sensibiliser à la protection de l’environnement et à la lutte contre l’insalubrité. L’objectif de cette opération est la réhabilitation des places publiques et la sensibilisation sur le tri sélectif dans le milieu scolaire.
« Il y a urgence à mettre fin à l’encombrement urbain, à l’insalubrité, aux occupations illégales de l’espace public et aux constructions anarchiques » a déclaré le président Macky Sall.
Pour entamer l’opération, pelles, masques de protection, râteaux, brouettes et gilets ont été fournis par le ministère de l’Urbanisme et distribués dans les quartiers de Dakar afin de commencer cette opération de grand nettoyage.
« Il faut que nous changions de comportement. Le plastique a fait trop de mal à l’environnement. "On ne peut pas continuer à faire comme si de rien n'était " déclare le président
Cependant, cette initiative a fait polémique auprès de certains citoyens, qui ont déclaré vouloir une vraie politique de salubrité et non une initiative passagère qui ne laissera place à aucun changement définitif:
« A quoi sert une journée de [nettoyage] mensuel s’il faut faire des dizaines de km pour trouver une poubelle ou des toilettes publiques. Arrêtons le saupoudrage médiatique et mettons les moyens d’un cadre de vie propre et hygiénique au Sénégal », a écrit un internaute.
Mais le ramassage des déchets est-il suffisant à Dakar ? Bien que cette opération soit le signe d’un bon début pour la ville, la décharge de Dakar reçoit toujours 2 200 tonnes de déchets par jour et est en expansion. Le pays devra donc mettre en place des politiques durables de protection de l’environnement.
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15/10/24 à 07h39 GMT