Dans un article publié le 13 juillet, l’ONG Greenpeace a annoncé avoir mené une enquête sur la population suisse, laquelle a révélé que les citoyens helvétiques se prononcent en grande majorité en faveur d’une transition des activités financières vers une logique durable et respectueuse du climat. Dans ce sens, l’organisation considère que « les banques, les assurances, mais aussi la Banque nationale suisse, doivent assumer leur responsabilité en matière de climat ».
L’enquête a été conduite en mai 2020 par l’institut GFS, mandaté par Greenpeace, et consistait en une série de questions portant sur la nature des investissements effectués par les banques et les assurances et leur compatibilité avec les engagements climatiques, sur la transparence de l’impact des placements financiers et des caisses de pension sur l’environnement, sur le rôle de la Banque nationale suisse pour faire avancer l’action climatique et enfin, sur la nécessité d’intégrer ou non des considérations environnementales dans la stratégie de relance de l’économie suisse suite à la crise de Covid-19.
Les résultats ont révélé d’une part que « deux tiers de la population est favorable à ce que les acteurs financiers du pays investissent à l’avenir de manière neutre sur le plan climatique ». Par ailleurs, les enquêtés reconnaissent également que la Banque nationale suisse devrait s’engager plus activement pour promouvoir les investissements durables.
Concernant les caisses de pension, près de « 81 % des personnes interrogées veulent connaitre l’influence sur le réchauffement climatique des investissements réalisés avec l’argent de leurs retraites ». Enfin, les suisses se prononcent majoritairement en faveur d’une relance économique post-Covid respectueuse de la planète et qui prendrait en compte les enjeux climatiques.
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Illustration : Pixabay
10/12/24 à 09h58 GMT