2015-2023. Cela fait 8 ans que le précieux programme social un Million de Jeunes, Enfants et Femmes (MIJEF) pour l’émergence à l’horizon 2035 est graduellement implémenté par l’Institut africain d’informatique du Cameroun (IAI-Cameroun)/Centre d’excellence technologique Paul Biya que dirige Armand Claude Abanda.
À la lecture de la fiche statistiques du 1er juillet 2023 du projet parrainé par l’épouse du chef de l’État, Chantal Biya, récemment publiée par l’IAI-Cameroun, 1500 sessions de formation aux technologies de l’information et de la communication (TIC) ont été organisées dans 97 villes disséminées à travers le territoire national.
La ville de Yaoundé (Centre) vient en tête avec 218 ateliers de formation suivie de Garoua (Nord) et Douala (Littoral) avec 45 séminaires chacune et 40 pour Bertoua (Est).
Dans la cartographie des personnes formées, les femmes (de plus de 25 ans) occupent le haut du pavé avec un total de 351 038, suivies des jeunes (de 15 à 25 ans) avec 252 927. Et les enfants (de 6 à 15 ans) bouclent avec 75 666.
L’objectif général de ce programme, selon les promoteurs, est «de former aux TIC un million d’enfants, de jeunes et de femmes à l'horizon 2035 au Cameroun pour les rendre plus autonomes dans la réalisation de leurs projets».
Un agenda adossé sur la «Vision 2035» chère au président de la République, Paul Biya, qui vise à faire du Cameroun pays émergent de la sous-région Afrique centrale.
Bien plus, MIJEF 2035 est un projet très édifiant en matière de promotion du genre et d’insertion professionnelle des jeunes et des femmes au Cameroun dans la logique des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
Le public cible du précieux projet est : les élèves et étudiants, les jeunes et femmes de toutes les administrations, les jeunes et femmes de la société civile, les jeunes sans emploi, les filles-mères, les personnes vulnérables et les handicapés, les autorités traditionnelles, les minorités, etc.
La formation porte principalement sur quatre principaux modules : prise en main de l’ordinateur, traitement de texte (Word I), tableur (Excel I), Internet (Niveau I) et les réseaux sociaux.
Dans ce dernier cas, un accent particulier est mis sur les usages innovants d’Internet en relation avec la problématique du développement (télésanté, télé-éducation, e-commerce, e-banking, e-agriculture, etc.).
Et les modules secondaires, pour favoriser l’autonomisation des concernés, sont axés sur : initiation à la gestion de projet, initiation à la création d’entreprise et éducation à la citoyenneté.
Pour ce faire, des séminaires sont structurés en plusieurs sessions d’une durée de quatre semaines chacune et à intervalle d’un mois, pour un volume horaire de 40h à raison de 2h de cours par jour. Avec un programme particulier pour des régions enclavées et reculées.
Et pour une parfaite assimilation des enseignements, au cours des sessions parrainées par divers partenaires, un support de cours est remis à chaque séminariste en début de formation.
L’octroi de l’attestation de fin de formation au récipiendaire est conditionné par l’obtention d’une moyenne supérieure ou égale à 12/20 par module.
En rappel, 103 350 femmes ont été formées sur l’étendue du territoire national en 10 ans par l’IAI-Cameroun, dans le cadre de l’«Opération 100 000 Femmes, Horizon 2012».
15/10/24 à 07h39 GMT