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Cameroun : la militante écologiste Cécile Bibiane Ndjebet portée en triomphe pour ses efforts de préservation de l'environnement



  • Les activités de lobbying et de plaidoyer sur les questions envrionnementales menées depuis plusieurs années par Cécile Bibiane Ndjebet au niveau du Cameroun et à l’international ont été célébrées par le Fonds mondial pour la nature (WWF) le 12 septembre 2024 à Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie de présentation des distinctions reçues par Mme Ndjebet reconnue par le directeur national de WWF-Cameroun, Alain Bernard Ononino, comme une « femme dont le dévouement indéfectible a transcendé les frontières, touchant des vies, préservant des écosystèmes et redéfinissant le rôle des femmes dans la gestion des ressources naturelles ainsi que dans les systèmes fonciers et de gestion durable des terres ».

    L’une des récompenses qui fait écho est le Prix Wangari Maathaï « Champions de la cause des forêts » reçue lors de la sixième édition du Prix (récompensant les personnes qui ont fait des efforts extraordinaires pour améliorer les forêts du monde et la vie des personnes qui en dépendent, ndlr) qui s’est tenue le 5 mai 2022 à Séoul en Corée du Sud lors de la 15ème édition du Congrès mondial sur les forêts. La lauréate a également reçu le titre de championne de la Terre des Nations unies en novembre 2022 dans la catégorie « Inspiration et action » et le Gulbenkian Prize for Humanity en 2023. « Les distinctions prestigieuses que Mme Ndjebet a reçues récemment ne sont pas seulement une reconnaissance de son travail, mais un puissant témoignage de l’impact qu’une vision forte, couplée à un engagement indéfectible, peut avoir sur la gestion durable de nos écosystèmes mais également la reconnaissance des rôles et responsabilités des acteurs de la société civile dont elle est l’une des leaders au Cameroun et en Afrique », a témoigné M. Ononino.

    L’aura de la promotrice de Cameroon Ecology et du Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts (Refacof) traverse les frontières des Etats. A titre d’exemple, le Refacof qui rassemble 20 pays membres d’Afrique, œuvre pour restaurer des écosystèmes dégradés et inspirer une génération de femmes leaders environnementales. Leur mission vise à planter 20 millions d’arbres dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes.

    Mme Ndjebet salue le soutien apporté par les pouvoirs publics au bénéfice de la société civile dans ses efforts de promotion de la gestion durable des forêts, la lutte contre le changement climatique et la conservation de la biodiversité aussi bien au Cameroun que dans les pays du Bassin du Congo et en Afrique en général. « Les distinctions que je vous présente aujourd’hui ne peuvent véritablement avoir un écho pérenne que si l’accompagnement des pouvoirs publics, des organisations et institutions nationales, régionales et internationales et de la société civile reste soutenu », souligne la Championne Wangari Maathaï de la cause des forêts 2022. Avant de conclure : « Je voudrais saisir l’opportunité de cette tribune pour interpeler les pouvoirs publics et la communauté internationale à plus d’efforts dans l’appui de la société civile, notamment dans ses objectifs de restauration des écosystèmes et de la biodiversité, l’amélioration de la résilience des communautés, la prise en compte de l’égalité de genre dans les politiques, stratégies et programmes de développement ».   

     

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