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L'association SPA-A lance une étude sur l'impact environnemental et économique des spas



  • Le marché du spa et du bien-être est un marché en pleine croissance qui pèse plus de 73 milliards de dollars dans le monde (données 2012). La France n'échappe pas à cette tendance avec, en 2010, plus de 8 800 spas et centres de beauté recensés, la plaçant en seconde position derrière l'Allemagne.

    Les   raisons   de   cette   tendance   sont   nombreuses   :   culte   de l'apparence, allongement de l'espérance de vie, quête du bien-être   dans une société de plus en plus stressée, préoccupation croissante pour notre santé, etc.

    Si   les   enjeux   économiques   sont   forts,   qu'en   est-il   des   enjeux environnementaux  ?  Un  établissement  de  bien-être  consommerait par visiteur environ 200 litres d'eau, soit 33% de plus que les besoins quotidiens  d'un  français  (estimé  à  150  litres  par  jour).  Cette  eau nécessite de l'énergie pour son chauffage et des produits chimiques pour le traitement des piscines. A cela s'ajoute le linge (en moyenne plus  de  3  serviettes  de  bain  seraient  utilisées  par  client),  l'énergie consommée pour le chauffage des locaux et le fonctionnement des différents  équipements  (sauna,  jacuzzi,  hammam,  etc.)  Mais  que représentent réellement ces impacts et comment est-il possible de les réduire ? Et quels sont les enjeux sur l'ensemble du cycle de vie ? SPA-A, association des professionnels du bien-être, a ainsi lancé la première étude de fond sur le sujet de l'impact environnemental du secteur sur un panel de 15 établissements.        
          
    Les objectifs de ce projet collectif sont nombreux:
     -  Créer et diffuser un guide de bonnes pratiques environnementales pour la profession, en mettant en avant des solutions innovantes et économiques.
     -  Obtenir des chiffres clés pour le secteur, afin de prioriser les axes d'amélioration
     -  Réduire  les  coûts  et  les  impacts  de  chaque  participant  en proposant un plan d'action individualisé chiffré en euros. Cela permettra aux spas d'améliorer leur rentabilité tout en diminuant leurs impacts environnementaux.
     -  Permettre à chaque spa participant de communiquer auprès de ses clients sur les bonnes pratiques mises en place

    Ainsi,   15   spas   seront   évalués   sur   le   plan   environnemental   et économique. Le projet fait participer des spas urbains mais également des spas d'hôtels et des spas de centres de thalassothérapie et de balnéothérapie. Onze établissements se sont d'ores et déjà engagés à entrer dans la démarche : U Spa Fouquet's Barrière, Uspa Resort Ribeauvillé, Royal Thalasso SPA Barriere, Spa My Blend Clarins Royal Monceau Raffles, Day spa Clarins de Lille, Spa Club Med de Vittel, Spa  Club  Med  de  Valmorel,  Spa  Thalasso  de  Deauville  (Deep Nature), l'Hôtel Spa Le Coq Gadby, Le Relais Thalasso Ile de Ré , la Thalasso de Pornic (Alliance Pornic) et le spa du Quintessia à Nantes.

    Ce  projet  est  une  démarche  collective  portée  par  l'association SPA-A, en collaboration avec EVEA Tourisme et In Extenso Tourisme, Hôtellerie et Restauration et cofinancée par l'ADEME Île-de-France. L'étude s'achèvera fin 2014. Les premiers résultats seront présentés lors du salon Equip'Hôtel en novembre.

    Contacts:

    SPA-A
    Aldina Duarte-Ramos - Présidente de SPA-A
    Aldina.DUARTE-RAMOS@accor.com
     
    EVEA Tourisme
    Hubert Vendeville - Directeur EVEA Tourisme
    h.vendeville@evea-tourisme.com
    02 40 74 69 24

    Relations Presse SPA-A
    Paola Arigoni
    paolaarigoni@trespr.com
    01 42 22 51 00

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