L’Académie des sciences fête ses 350 ans. La grande dame réunit ses troupes de biologistes pour rendre hommage à Gregor Mendel (le pionnier des travaux sur l’hérédité) et à ses dignes descendants.
Du 11 au 13 septembre, se sont succédées à la tribune de l’Institut de France les plus grandes figures de la génétique actuelle : Jean Weissenbach qui signale « combien il reste d’inconnues quand on se tourne vers des espèces non manipulables », Edith Heard grande spécialiste de l’épigénétique, Alain Fischer en quête de thérapies génétiques efficaces, Stanislas Dusko Ehrlich passionné du microbiote, ces microbes en nous qui apporte un deuxième génome trop longtemps ignoré….
Parmi eux, Emmanuelle Charpentier, une des découvreuses du système Crispr-Cas9, présent chez les bactéries pour se défendre des virus, raconte la frénésie mondiale pour designer à façon, toutes sortes de génomes :« C’est une sorte de recette standard mais ajustable et versatile qui peut booster les traitements des cancers, les maladies du sang, témoigne la microbiologiste aujourd’hui basée à Berlin (Institut Max Planck d’infectiologie). Je veux que ces technologies soient utilisées à bon escient ».
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05/07/24 à 13h25 GMT