Du 20 au 28 octobre prochain aura lieu la 18e édition de la Semaine québécoise de réduction des déchets. Organisé à travers le Québec, cet évènement dont le thème est « consommer autrement » relance la discussion sur le thème de l’économie afin de réduire à la source la production de biens qui deviendront plus tard des déchets.
« Nous ne pouvons plus penser à la sauvegarde de l’environnement sans repenser nos systèmes économiques, nos manières de consommer », peut-on lire dans le communiqué de l’événement.
Organisée par Zéro Déchet Québec, la semaine thématique vise cette année à sensibiliser la population à la limitation des ressources naturelles, au lien entre les activités productives et économiques de l’Homme et la dégradation de l’environnement, mais aussi à la facture économique des dégâts et dommages causés par les changements climatiques.
Des activités toute la semaine
Dès lundi prochain, des jeunes seront invités à participer au défi de la réduction à travers la réalisation d’activités au sein des établissements scolaires. Il en va de même pour les entreprises, les municipalités et les citoyens qui sont eux aussi invités à développer de nouvelles initiatives de réduction au cœur de leurs activités quotidiennes.
« Réduire à la source, partager et échanger nos biens, privilégier les achats locaux et responsables sont quelques-unes des stratégies qui existent pour se mettre en marche, individuellement et collectivement afin d’atteindre notre objectif d’un Québec sans gaspillage » affirme Sonia Gagné, présidente-directrice générale de RECYC-QUÉBEC.
La production de déchets mondiale augmente
Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, la production mondiale de déchets augmentera de 70 % d’ici 2050, en raison de l’urbanisation rapide et de la croissance démographique. La quantité de déchets produits chaque année dans le monde devrait grimper à 3,4 milliards de tonnes au cours des trois prochaines décennies, contre 2,01 milliards en 2016.
Alors que les pays à revenu élevé ne rassemblent que 16 % de la population mondiale, ils génèrent plus d’un tiers (34 %) des déchets de la planète, indique le rapport qui dresse un état des lieux mondial et régional de la situation.
(Source : SQRD et Banque mondiale)