Il y a six ans, l’architecte Michael Green a pris la parole lors d’une conférence TED et a appelé à une ère mondiale de gratte-ciels à ossature de bois. Certains participants étaient sceptiques.
«Les gens pensaient vraiment que j’étais un idiot, a dit M. Green récemment en entrevue. J’avais constamment des commentaires de mes pairs disant « ce type ne sait pas de quoi il parle, cela n’arrivera jamais, le secteur de la construction ne change pas ». Et regardez aujourd’hui, il y a eu quantité majeure de changements.»
Presque inexistants il y a une décennie, les grands bâtiments en bois ont défié les sceptiques et se répandent dans les villes canadiennes. L’industrie du bois y voit une occasion, les concepteurs embrassent de nouvelles façons de faire et un élan est donné du fait de l’urgence climatique pour réduire la lourde empreinte carbone de l’acier et du béton dans la construction.
« Pour moi, tout revient à l’histoire du carbone. Tout revient à choisir des énergies renouvelables pour construire nos villes», a déclaré M. Green, directeur de la firme Michael Green Architecture à Vancouver.
(Source : Rendez-vous nature et La Presse canadienne)
Photo : La tour Brock Commons, sur le campus de l’Université de la Colombie-Britannique, est le plus haut bâtiment en bois du monde à 18 étages. La résidence étudiante a été conçue par la firme d’architectes Acton Ostry. (Photo : UCB Vancouver Housing
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05/07/24 à 13h25 GMT