Par Catherine Paquette pour GaïaPresse
Le Parlement britannique a voté une motion déclarant « l’urgence climatique » mercredi, causant une vague d’enthousiasme chez les militants écologistes qui demandent aux gouvernements de reconnaître la nécessité d’agir rapidement et de « dire la vérité » en matière de changements climatiques.
Le parti travailliste (Labour Party) du Royaume-Uni a annoncé la nouvelle sur Twitter et Facebook, clamant qu’il est à l’origine des pressions ayant mené à une telle reconnaissance de la part du Parlement.
« Grâce aux pressions du parti, le Royaume-Uni vient de devenir le premier pays à déclarer l’urgence climatique et environnemental. C’est maintenant le temps de l’action et de la lutte envers le changement climatique », peut-on lire en anglais sur la page Facebook du parti.
Le mouvement Extinction Rebellion a lui aussi célébré la nouvelle, affirmant que les actions directes menées par ses activistes auront finalement convaincu les députés anglais. Les activistes du mouvement ont multiplié les perturbations depuis le 15 avril à Londres et dans plusieurs villes du monde.
« Ceci est une première étape pour les gouvernements qui doivent dire la vérité par rapport au climat et à l’urgence écologique. La pression sur nos politiciens va maintenant augmenter, alors que tout sauf une action concrète va suffir », écrit le mouvement sur sa page Facebook officielle.
La motion survient 3 mois après que le maire de la ville de Londres, Sadiq Khan, ait lui-même déclaré l’état d’urgence climatique afin d’encourager le Parlement à faire de même.
Partout dans le monde, des regroupements demandent aux états de déclarer l’urgence climatique, afin de reconnaître que des actions urgentes sont nécessaires. Au Québec, le parti Québec solidaire fait pression sur le gouvernement Legault afin que l’Assemblée nationale en fasse la déclaration. Le mouvement La Planète s’invite au parlement et le Pacte pour la transition, entre autres, militent aussi pour l’adoption de la « Déclaration d’Urgence Climatique ». La Ville de Montréal a quant à elle endossé la déclaration, à l’instar de plus de 150 autres municipalités québécoises.