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Iles: les changements climatiques demeurent le point le plus controversé


Points saillants de la Réunion internationale de Maurice sur les petits États insulaires en développement (11 janvier)

Les changements climatiques demeurent le point le plus controversé de l’ordre du jour

Au deuxième jour de la Réunion internationale de Maurice sur les petits Etats insulaires en développement, les changements climatiques demeurent le point le plus controversé de l’ordre du jour. Après plusieurs heures de discussions, surtout entre petits Etats insulaires et pays producteurs de pétrole, le Groupe des 77 a pu s’entendre pour soumettre un nouveau texte sur les changements climatiques, tard lundi soir. L’Australie, les Etats-Unis et l’Union européenne ont aussi fourni leurs propres textes respectifs, même si le texte européen sur le climat se rapprochait de celui du G77. La principale pomme de discorde réside dans le lien entre une réduction des émissions de CO2 et le développement des énergies renouvelables. A la suite d’un important déblocage des négociations sur les questions commerciales, survenu durant les trois derniers jours, les changements climatiques demeurent la question la plus épineuse couverte par la Réunion de Maurice. Celle-ci doit adopter une stratégie pour renforcer la mise en oeuvre du Programme d’action adopté il y a dix ans lors d’une conférence mondiale tenue à la Barbade. Une déclaration politique sur l’avenir des îles doit aussi être adoptée. Environ 2000 personnes prennent part à cette conférence. Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, 35 ministres, ainsi que le Secrétaire général de l’ONU (qui est déjà arrivé à Maurice), participeront au segment de haut niveau de cette Réunion internationale, jeudi et vendredi.

L’OMM aidera à mettre en place des systèmes d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien

Lors d’une conférence de presse à Maurice, le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), M. Michel Jarraud, a annoncé aujourd’hui (mardi) que son organisation collaborait étroitement avec la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO pour faire en sorte que les systèmes d’alerte aux tsunamis deviennent bientôt
réalité dans l’océan Indien et dans d’autres régions vulnérables. Il a soutenu que le réseau mondial d’observation, de prévision et de télécommunication opéré par l’OMM, via son système de Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN), s’est révélé d’une grande efficacité pour la diffusion, en temps opportun, d’alertes précoces concernant un large éventail de dangers naturels, et ce dans plusieurs pays. Ce fut notamment le cas en 2004, au cours d’une des saisons cycloniques les plus intenses qu’aient connue les régions de l’Atlantique et du Pacifique. M. Jarraud a précisé que le Système mondial de télécommunications (SMT) de l’OMM, qui relie entre eux les SMHN, a toutes les capacités requises pour que les messages d’alerte aux tsumanis puissent être échangés efficacement et en temps voulu, ajoutant que ce système pouvait aussi assurer la collecte et l’échange des données d’observation, notamment des données sismologiques et des bulletins d’alerte.

Contact de presse :
M. François Coutu, Département de l’information de l’ONU, Section du développement
Tél. : (212) 963-9495, télécopie : (212) 963-1186, courriel : coutu@un.org

Nosh Nalavala, Media Officer, United Nations Office of the High
Representative for the Least Developed Countries, Landlocked Developing
Countries and Small Island Developing States
Tél. : (917) 367-2471, e-mail: nalavala@un.org Website: www.un.org/ohrlls
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