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La Commission du développement durable (CDD) se penche sur les questions énergétiques


Comment élargir l’accès à l’électricité et réduire la dépendance aux combustibles fossiles, en particulier pour les plus pauvres? Comment le système des Nations Unies peut-il contribuer au renforcement des capacités énergétiques des pays en développement? Telles ont été quelques-unes des questions soulevées le 11 mai par les participants à la Commission du développement durable (CDD) dans le cadre de son dialogue avec les chefs de secrétariat des institutions, fonds et programmes des Nations Unies, y compris des institutions financières internationales.

À cette occasion, les intervenants ont unanimement reconnu la nécessité de soutenir les pays ayant de faibles capacités énergétiques dans leurs efforts pour s’industrialiser davantage. Ceux-ci doivent cependant diversifier leurs sources d’énergie, et ce, afin d’assurer la viabilité de leur développement à long terme. La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier le recul de la pauvreté, en dépendra, de même que d’un meilleur accès aux services énergétiques et d’une production et d’une consommation plus rationnelles. Mais il en va aussi de l’atténuation des effets du changement climatique et, à cette fin, la question de l’énergie doit figurer au cœur de toutes les stratégies de développement durable: 70% des émissions de gaz à effet de serre proviennent en effet de la production et de la consommation d’énergie.

Des voix se sont cependant élevées, notamment celles des pays membres de l’OPEP, contre une substitution définitive des énergies renouvelables au pétrole et aux autres combustibles fossiles. Invoquant le principe des responsabilités communes mais différenciées, ils ont affirmé que la discrimination à leur encontre n’était pas une solution, surtout que, selon eux, ce combustible continuera d’être le plus utilisé à l’avenir. Mais le débat a été largement dominé par les grandes organisations non gouvernementales, qui ont fait valoir l’importance pour les pays comme pour l’ONU d’intégrer à l’avenir dans les politiques énergétiques les problématiques sanitaires, sexospécifiques et environnementales.

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