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Santé : l’Afrique doit augmenter sa consommation de fruits et légumes


En Afrique, l’expansion de maladies chroniques telles que l’obésité ou le diabète constitue un argument supplémentaire pour la promotion des fruits et des légumes. De nombreux experts issus d’organismes africains et internationaux, dont le Cirad, se sont récemment mobilisés dans ce sens lors d’un atelier.

L’obésité fait des ravages au Nord et la malnutrition par carences sévit au Sud : l’image est facile. Pourtant, contrairement à ce que l’on croit, les maladies dites « de surcharge » (obésité, maladies cardio-vasculaires, diabète, certains cancers, etc.) ne sont pas le monopole du Nord. Elles concernent désormais aussi les pays du Sud, surtout en milieu urbain. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de diabétiques augmentera de 170 % dans ces pays d’ici 2025. En Afrique, les pays du Maghreb, l’Afrique du Sud et même les villes de pays moins industrialisés sont significativement touchés. Une offre alimentaire plus abondante, moins d’activité physique, un embonpoint qui reste socialement valorisé, tous ces facteurs concourent à une augmentation rapide de ces nouvelles formes de malnutrition. Celles-ci doivent désormais être intégrées dans les politiques agricoles et alimentaires. C’est dans cet objectif que 76 experts issus de 16 pays africains et de nombreux représentants d’organismes internationaux se sont réunis récemment au sein d’un atelier co-organisé par le Cirad, à l’initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’OMS. Au cœur des débats : la promotion des fruits et des légumes dans les pays francophones d’Afrique subsaharienne et de l’océan Indien.

Source : CIRAD
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