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La Grande Muraille Verte et les bassins de rétention


Les différents experts des pays africains concernés par la problématique de l’avancée du désert ont travaillé le mardi 12 février 2008 en session préparatoire pour la rencontre des ministres des Etats sahélo-sahariens qui sera présidée par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, le mercredi 13 février 2008. Il s’agissait essentiellement d’harmoniser les positions par rapport à des points comme le tracé de la Grande muraille verte, les termes de référence dudit projet et l’intégration des Bassins de rétention dans le projet final.

C’est en paraphrasant le présidant de la République Me Abdoulaye Wade, qui disait par rapport à l’avancée du désert : « Il faut coloniser et domestiquer la désertification », que le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, Djibo Leyti Kâ, a campé la problématique du jour, lors de l’ouverture hier à Saly-Portudal de la réunion préparatoire des experts pour la rencontre des ministres saharo-sahariens sur le projet de la Grande muraille verte et des Bassins de rétention.

Compte tenu de la particularité du phénomène de la désertification, qui touche plusieurs pays, malgré les efforts consentis par les Etats concernés par le phénomène, le ministre d’Etat Djibo Kâ a salué la décision prise de mettre en place des instruments de coopération et de développement à la base, à travers le projet de la Grande muraille verte.

Un projet qui, selon lui, est une nouvelle approche de développement dont la particularité est d’unir tous les pays concernés par le phénomène de la désertification dans une synergie d’actions.

Si beaucoup de réunions ont été tenues jusque-là sur la question, le ministre d’Etat Djibo Leyti Kâ a souhaité que cette rencontre de Dakar ne soit pas une réunion de plus, mais qu’elle soit une rencontre assortie de décisions nettes et concrètes.

« Il faut que l’on voit cette Grande muraille verte et que l’on passe de la virtualité au concret », notera-t-il. La présence d’experts de différents pays, d’organisations de la Société civile, de chercheurs et scientifiques de diverses universités offrira selon Djibo Kâ l’opportunité d’avoir une perception claire et de s’accorder sur le tracé, afin de donner corps au projet.

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