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La réalisation du développement durable passe par la relance de l'agriculture et la lutte concertée contre les effets des changem


Au premier jour du débat général de haut niveau de la session de fond de 2008 du Conseil économique et social (ECOSOC), une trentaine de participants, dont plusieurs ministres, ont pris la parole et se sont penchés sur les moyens à trouver pour réaliser les objectifs de développement dans un contexte mondial assombri par la confluence des crises alimentaire et financière et la montée du péril du réchauffement de la planète, dû aux changements climatiques.

 

La nécessité de respecter les engagements pris lors de la Conférence de Monterrey de 2002, qui avait pour but de mettre en place un cadre mondial de financement efficace du développement, afin de soutenir la promotion d'un développement durable, a été réaffirmée à maintes reprises par des délégations soucieuses de faire du développement une cause commune aux pays développés et en développement.

 

Dans la perspective de la Conférence d'évaluation de la mise en oeuvre du Consensus de Monterrey, qui se tiendra à Doha, au Qatar, à la fin de l'année pour faire le point sur les progrès réalisés en matière de financement de développement et proposer des solutions innovantes pour répondre aux crises actuelles, les hauts responsables qui s'exprimaient au nom des États Membres ont insisté sur la nécessité de revitaliser le secteur agricole et d'atténuer les effets et l'impact des changements climatiques sur les économies les plus vulnérables.

 

La Ministre de la planification du Chili, Mme Paula Quintana, a ainsi déclaré que le développement rural devait être orienté dans le sens des politiques d'éradication de la pauvreté et de gestion efficace des ressources naturelles.  Mme Quintana a également estimé que la crise alimentaire actuelle, " pour terrible qu'elle soit ", était une occasion à saisir pour relancer le secteur rural -trop longtemps délaissé- et améliorer le bien-être de millions de personnes.  " L'agriculture et le mode de vie rural ne représenteront plus le passé mais plutôt un moyen actif et pertinent de construire l'avenir ", a-t-elle dit, ajoutant que l'État aurait alors un rôle de correcteur des défaillances du marché à jouer.

Source : ONU

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