Dans les pays en voie de développement, où la survie est souvent une lutte quotidienne, les populations ne peuvent plus se permettre d'attendre que leurs gouvernements les tirent de l'impasse.
Bon nombre d'entre elles vivent sous l'emprise du changement climatique : aux prises avec des sécheresses fréquentes, de graves inondations, de violents cyclones et autres événements climatiques extrêmes, elles ont trouvé des moyens de s'y adapter.
Au Bangladesh, les agricultrices confrontées à des crues fréquentes construisent des " potagers flottants " (des radeaux de jacinthes sur lesquels elles peuvent cultiver des légumes dans les régions sujettes aux crues).
Au Sri Lanka, les agriculteurs expérimentent diverses variétés de riz capables de pousser avec moins d'eau et une eau plus saline.
Au Malawi, certains petits fermiers, qui vivent de cultures sèches, ont commencé à planter du maïs qui pousse plus rapidement, pour faire face à des périodes de sécheresse désormais plus fréquentes.
Mais à l'échelle mondiale, les gouvernements restent dans l'impasse sur la question de la réduction des émissions, nocives, de gaz à effet de serre, tels que la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, l'ozone et le méthane, qui réchauffent le climat terrestre.
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations Unies, la décennie 1998-2007 a été la plus chaude jamais enregistrée.
Source : IRIN, département d'informations humanitaires des Nations Unies
Lire l'article de l'IRIN (663 hits)