Le Plan de Bali a fait de l’Adaptation l’égal de l ’Atténuation pour Copenhague. Or, depuis lors, toute l’attention s’est tournée sur la période de l’après-2012. Les Etats ont-ils oublié que les impacts du dérèglement climatique touchent déjà de nombreux peuples et écosystèmes dans les endroits les plus vulnérables du monde, et qu’ils ont déjà accepté de s’occuper de ces besoins urgents d’adaptation dans ces mêmes endroits ?
Retour aux fondamentaux de COP7 en 2001. Dans les Accords de Marrakech, les Etats Parties ont créé le Fonds des Pays les Moins Avancés (FPMA), pour soutenir le développement des Programmes d’action Nationaux aux fins de l’Adaptation (PANA) dans l’ensemble des 49 PMA. Ce Fonds fournit 200 000 dollars à chaque PMA pour que ces pays identifient les projets d’adaptation possibles, de manière consultative, et qu’ils posent des priorités dans ces projets sur la base de leurs besoins immédiats et urgents.
À ce jour, 38 PANA ont été soumis, et les quelques programmes restant doivent être finalisés bientôt. La plupart de ces Programmes ont identifiés des projets qui touchent aux besoins urgents en agriculture, en gestion de l’eau et sur la protection des zones côtières. Certains ont également listés des projets d’adaptation communautaires, pour les communautés particulièrement vulnérables.
Malheureusement, le FPMA contient actuellement 175 millions de dollars, alors que le coût total pour le financement de tous les PANA existants est d’environ 1,6 milliard de dollars.
Source: Eco
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