L'environnement et les ressources naturelles doivent faire l'objet d'une attention accrue dans le processus de consolidation de la paix pour éviter que les conflits internes ne perdurent ou ne s'amplifient car les conflits liés aux ressources naturelles ont statistiquement deux fois plus de chances de reprendre dans les cinq années suivant un accord de paix, selon un nouveau rapport que vient de publier le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
Pourtant, ces questions ne sont prises en compte que par un quart des accords de paix réglant des conflits liés aux ressources naturelles
Un rôle plus important pour l'environnement dans la planification post-conflit, ainsi qu'une plus grande capacité pour l'alerte précoce sont requis pour répondre aux risques environnementaux et mieux exploiter les opportunités, révèle le rapport. Ceci inclut une meilleure intégration des questions environnementales dans les activités de consolidation de la paix entreprises par le système onusien, ainsi qu'une utilisation plus attentive des ressources naturelles pour le rétablissement de l'économie et des services essentiels, et pour la création de moyens de subsistance durables dans les pays en phase post-conflit.
Le rapport, coécrit par un groupe d'experts du monde académique, d'organisations non-gouvernementales, et d'institutions de recherche faisant autorité sur les questions d'environnement et de conflit, propose une analyse des liens entre environnement, conflit et consolidation de la paix à travers quatorze études de cas, dont l'Afghanistan, le Darfour, le Sierra-Leone et le Libéria.
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