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Energies renouvelables dans les pays d'Afrique noire: les limites des cadres reglementaires


Il souffle, fort, le vent des énergies renouvelables sur le monde. Depuis le dernier choc pétrolier de l'été 2006, c'est toute la planète terre qui pense aux énergies alternatives face à des énergies fossiles limitées et polluantes.

Des efforts conséquents sont en train d'être fournis par les décideurs de tous les continents. Le continent africain n'est pas en marge du mouvement mondial. Ainsi, depuis l'Afrique Australe jusqu'à l'Afrique blanche, en passant pas l'Afrique subsaharienne, des institutions se mettent en place, spécialisées dans les énergies renouvelables.

Si les ambitions sont à saluer, on peut regretter les limites, dans beaucoup de cas, des cadres réglementaires. L'exemple ivoirien illustre bien la confusion qui existe en la matière dans certains pays d'Afrique noire.

En effet, en Côte d'Ivoire, l'Etat a le monopole de la distribution et du transport de l'énergie. En 1990, l'Etat a concédé ses attributions à la CIE (Compagnie Ivoirienne d'Electricité). Cependant, le volet production n'est donc pas évoqué de sorte que des particuliers qui le désirent peuvent produire de l'énergie par exemple à partir de panneaux solaires photovoltaïques. Concernant le solaire thermique utilisé  dans les habitats collectifs et l'agriculture, aucune reglementation n'existe actuellement.

A l'instar de la Côte d'Ivoire, la plupart des pays d'Afrique noire ont des lois encore incomplètes concernant la production, le transport et la distribution de l'énergie.

Les institutions africaines telles que l'Union Africaine ou régionales devraient se pencher sur cette question fondamentale.

Christophe GBOSSOU


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