Une des conditions du développement durable est que les buts, cibles et objectifs arrêtés en matière de protection de l'environnement soient atteints. Parmi les très nombreux accords multilatéraux sur l'environnement conclus par les États depuis 40 ans, la Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone et le Protocole de Montréal occupent une place à part. Le financement et la mise en oeuvre de ces instruments, qui ont pour objet la réparation du bouclier protecteur de la Terre, sont un exemple édifiant de ce qui peut être accompli.
Cette année, la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone pose un nouveau jalon puisque la plus jeune démocratie du monde, le Timor-Leste, a déposé ses instruments d'adhésion à la Convention et au Protocole. Le Timor-Leste était, jusqu'à aujourd'hui, le seul État qui demeurait en dehors du régime de protection de la couche d'ozone. Tous les États sont aujourd'hui parties à la Convention et au Protocole. C'est un cas unique parmi les centaines d'instruments déposés auprès du Secrétaire général de l'ONU. Par ce geste, le Timor-Leste envoie un message clair de solidarité mondiale, non seulement pour la lutte contre l'appauvrissement de la couche d'ozone, mais aussi en ce qui concerne d'autres graves problèmes multilatéraux, en premier lieu celui des changements climatiques.
Source : ONU
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