Pendant une réunion de l'Alliance des Petits États Insulaires / Alliance of Small Island States (AOSIS) à New York le 21 septembre 2009, les 42 États membres se sont félicités pour le soutien croissant manifesté à leur demande de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius.

Pour ne pas dépasser 1,5°C, il faudrait limiter la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à 350 parties par million (ppm). Cette cible est beaucoup plus contraignante que les 2°C ou 450 ppm promus par la plupart des pays industrialisés.

La position de l'AOSIS est, entre autre, soutenue par Rajendra Pachauri, climatologue des Nations Unies et président du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), lauréat du Prix Nobel de la Paix. Nicholas Stern, économiste britannique et éditeur du fameux " Rapport Stern " sur les coûts du réchauffement climatique dans le cas de non-action, s'est prononcé également en faveur d'un cible de 350 ppm.

Plus tôt dans l'année, le groupe des pays les moins avancés qui comprend environ 80 États avait rejoint l'AOSIS pour promouvoir ensemble l'objectif de 1,5°C.

Nina Treu, Iddri, pour l'IEPF

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