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CME2010 : Nous nous proposons d'éliminer complètement le charbon des énergies que nous utilisons d'ici 2014 et prévoyons la création de 50 000 emplois


[Relai Communiqué Salle de Presse CME2010]

Les provinces canadiennes s’entendent sur l’importance de la transparence et se prononcent en faveur du maintien des relations privilégiées avec les États-Unis en matière d’énergie, selon les conférenciers du CME Montréal 2010

Montréal, le 16 septembre 2010 – Bien que les provinces et les territoires canadiens disposent de ressources et de politiques énergétiques différentes, tous s’entendent sur le fait que le gouvernement doit faire preuve de transparence dans ses initiatives qui touchent le secteur de l’énergie. Le maintien des relations privilégiées que le Canada entretient avec les États-Unis en matière d’énergie a également fait l’unanimité. C’est le message qui est ressorti de la table ronde réunissant les ministres canadiens de l’Énergie, organisée aujourd’hui dans le cadre du CME Montréal 2010.

Les Territoires-du-Nord-Ouest ont même sollicité l’aide du gouvernement en vue de financer un important projet de gazoduc. « Nous avons besoin du soutien du gouvernement fédéral, a déclaré Bob McLeod, ministre du Tourisme, de l’Industrie et de l’Investissement des Territoires-du-Nord-Ouest. Le projet de gazoduc Mackenzie doit voir le jour ».

Selon M. Mcleod, les Territoires-du-Nord-Ouest disposent de réserves gazières estimées à 80 billions de pieds cubes, et la construction du gazoduc visant à acheminer ces ressources vers les marchés du sud permettra de générer quelque 86 milliards de dollars en retombées économiques. En outre, dans cette région, le sous-sol renfermerait l’équivalent de 1,2 milliard de barils de pétrole.

D’après Christian Paradis, ministre des Ressources naturelles du Canada, le gouvernement canadien entretient des relations stratégiques avec les États-Unis sur le plan de l’énergie, et on estime que dans 20 ans, la planète puisera 70 % de sa production énergétique dans les combustibles fossiles. « Le gouvernement cherche actuellement des solutions pour réduire l’impact environnemental du secteur de l’énergie, a déclaré M. Paradis. Nous investissons notamment dans les nouvelles technologies et nous sollicitons la collaboration des provinces et du secteur privé ».

Certaines provinces ont mis sur pied leurs propres initiatives. Kathy Dunderdale, ministre des Ressources naturelles de Terre-Neuve-et-Labrador, a notamment souligné que son gouvernement prévoit financer des projets axés sur l’énergie renouvelable en puisant dans les revenus générés par ses activités de forage en mer.

« L’énergie est un important moteur économique, a reconnu Mme Dunderdale, mais il est important que tous les niveaux de gouvernement fassent preuve de transparence en ce qui a trait à l’application des politiques énergétiques. Nous attendons avec impatience l’approbation d’un cadre réglementaire afin de pouvoir répondre aux besoins environnementaux du nord-est de l’Amérique du Nord ».

Comme le Yukon n’est pas relié au réseau électrique du reste de l’Amérique du Nord, ce territoire est un fervent partisan du projet de gazoduc en Alaska, a fait remarquer Patrick Rouble, ministre de l’Énergie, des Mines et des Ressources du Yukon. Selon M. Rouble, les politiques énergétiques du Yukon prévoient notamment « l’amélioration de l’efficacité et de la conservation énergétiques, l’augmentation de la production d’énergie tirée de sources renouvelables comme la biomasse et l’éolien, et l’exploitation responsable du pétrole et du gaz à des fins d’exportation ».

En Colombie-Britannique, 85 % de la production énergétique provient de l’hydroélectricité et les vastes étendues forestières présentent de nombreuses possibilités en ce qui concerne la production de biomasse, a fait valoir Bill Bennett, ministre de l’Énergie, des Mines et des Ressources naturelles de la Colombie-Britannique. M. Bennett a aussi souligné que le gouvernement provincial prévoit augmenter son volume d’exportation d’énergie hydroélectrique vers la Californie et d’autres états de l’Ouest américain.

« La nature nous a fait cadeau d’importantes réserves de gaz naturel, a-t-il affirmé. Nous sommes également de plus en plus réputés pour nos gaz non classiques, comme le gaz de schiste. »

La Colombie-Britannique, a ajouté M. Bennett, dispose d’un programme de redevances pour les infrastructures et les projets de forage en puits profonds, et prévoit exporter du gaz naturel liquéfié vers les États-Unis pendant les 20 prochaines années grâce à un réseau de pipelines.

Selon Richard Brown, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et des Forêts de l’Île-du-Prince-Édouard, en raison de sa taille et de son manque de ressources, cette province a absolument besoin de la collaboration des régions pour atteindre ses objectifs en matière d’énergie verte.

Elle veut également développer l’énergie éolienne afin de réduire sa dépendance au pétrole, duquel provient 63 % de son électricité.

« L’Île-du-Prince-Édouard compte plusieurs projets éoliens et s’intéresse à la biomasse pour le chauffage des bâtiments », a précisé M. Brown.

Nathalie Normandeau, vice-première ministre des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, a affirmé que l’hydroélectricité stimulait la croissance économique de la province depuis les cinquante dernières années et qu’elle continuerait à jouer un rôle déterminant pour la croissance future.

« Avec 40 000 mégawatts de puissance, le Québec est le quatrième producteur d’hydroélectricité au monde », a-t-elle souligné.

La province veut toutefois développer d’autres sources d’énergie pour réduire sa dépendance à l’égard du pétrole et du gaz, qui comblent 38 % de ses besoins énergétiques. Le Nord du Québec, au-delà du 49e parallèle, représentera une cible de choix pour la croissance et le développement.

Depuis 2003, la province de l’Ontario a eu recours à la sous-traitance pour plus de 5 000 mégawatts d’énergie verte. Elle a pour objectif de devenir une destination mondiale pour le développement d’énergies renouvelables, d’après Brad Duguid, membre de son gouvernement. Elle a investi plus de 9 milliards de dollars dans des projets d’énergies renouvelables.

Avec les sables bitumineux comme moteur de son économie, le développement énergétique responsable a toujours été partie intégrante de la politique de l’Alberta en matière d’énergie, selon Ronald Liepert, ministre de l’Énergie de cette province. Les nouvelles technologies permettent maintenant d’exploiter à nouveau d’anciens champs pétrolifères.

D’autres pays ont aussi découvert des sables bitumineux et investissent massivement dans les projets d’exploitation. M. Liepert a indiqué que grâce aux technologies récentes, 80 % des nouveaux projets utilisent de l’eau recyclée et l’assainissement des bassins de résidus est achevé en moins de 10 ans.

« Nous avons pris des mesures considérables pour réduire les émissions et nous avons affecté deux milliards de dollars au captage de CO2 ainsi qu’un milliard de dollars à la recherche sur la bioénergie. C’est en grande partie grâce à ses ressources naturelles que le Canada est sorti de la récession plus rapidement que d’autres pays. » Le Conseil mondial de l’énergie

Le 21e Congrès mondial de l’énergie est organisé par le Conseil mondial de l’énergie (CME) dont le siège est à Londres. Il s’agit d’une organisation non gouvernementale fondée en 1923 et accréditée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Elle regroupe tous les acteurs du secteur de l’énergie et compte des comités-membres dans près d’une centaine de pays. Sa mission consiste à rendre accessible, au plus grand nombre de personnes, l’énergie sous toutes ses formes dans le cadre d’un développement économique durable.

On peut consulter le programme complet du Congrès au www.wecmontreal2010.ca Les commanditaires du CME Montréal 2010

Le CME Montréal 2010 bénéficie du soutien de nombreuses entreprises et organisations. Hydro-Québec et le Conseil canadien de l’énergie sont les hôtes du CME Montréal 2010. Le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada et Rio Tinto Alcan sont associés à l’événement à titre de commanditaires principaux. Plusieurs autres partenaires ont accepté de contribuer au succès du Congrès, notamment : ABB, EDF, SNC-Lavalin, Hatch, HP, Eni, Ernst & Young, GDF SUEZ, RSW, KPMG, Siemens, Total, Alstom, Schneider Electric, CAPP, Gaz Métro, AECOM, Dessau, Cima+, Suncor Energy, SAP, PricewaterhouseCoopers, Tourisme Québec, La Banque africaine de développement, Ultramar, Valero, Mercuria Energy Group, Duke Energy, Enbridge, Encana, BPR, Cascades, Osisoft, Emera et Exxon Mobile.

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Contact : Chantal Dufresne Chef, Relations publiques et relations médias Tél. : +1 514 397.1917 chantal.dufresne@wecmontreal2010.ca

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Dépêche issue du site planetenergie.org

[CME2010]

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