Antoine Zimmermann, Ecole des mines de Saint Etienne
Les données ouvertes et liées sont des expériences comme celle de Médiaterre ou de Africa Adapt. Cela permet de publier des documents qui seront liés entre eux. Une majorité des pages web sont générées en extrayant de l'information qui provient de bases de données. Grâce au web 2.0 nous avons des pages participatives.
De plus en plus les utilisateurs cherchent des données ou des valeurs plus que des documents. Cela permet d'obtenir l'information plus rapidement. Un certain nombre de site Web proposent donc d'accéder à ces données par des services web. Le problème c'est que c'est le détenteur de l'information qui décide de sa présentation et son traitement. Le projet c'est de mettre en ligne les données brutes afin de permettre à chacun de s'approprier les données et de le publier sous une forme particulière. Le gouvernement américain, britannique et français utilisent cette technologie des données ouvertes.
Pour aller plus loin, les chercheurs de l'Ecole des mines proposent de créer des liens entre les différentes données, notamment quant les documents en citent d'autre. Cela permet de recouper l'information. Cela nécessite des standards pour représenter les données sur le Web. Les entreprises commencent à exploiter ces technologies, comme par exemple la BBC ou encore Facebook.
L'intervenant présente ensuite un scénario d'exemple permettant de démontrer qu'on peut mettre en œuvre ces technologies, même à une petite échelle.
Bilan : le développement durable a besoin de diffuser l'information, de transparence et de responsabiliser l'information. Cette technologie permet d'atteindre ces objectifs. Or la francophonie est assez en retard sur ce point. Toutefois, pour diffuser les données du développement durable il nous faut une ontologie de développement durable, tâche qui reste à réaliser.
[FFPR2012]
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