Directrice de la division pour la technologie, le l'industrie et de l'économie du PNUE.

Il s'agit d'intégrer l'environnement dans la croissance. Fondamentalement, pour le moment les capitaux ne s'investissent pas dans un type de développement protecteur de l'environnement, bien au contraire. Pour changer ce constat, il faut " parler le même langage " que ceux qui prennent ces décisions. Il faut donc entrer dans l'économie pour démontrer que l'économie actuelle ne prend pas en compte les externalités dans les décisions.

Les paquets fiscaux qui ont vu le jour lors de la crise n'ont pas servi à relancer une meilleure croissance, une économie verte. Le PNUE a donc appelé à un " Nouvelle donne verte ". Le rapport sur l'économie vert du PNUE va dans ce sens. Il s'agit de préserver la base de la croissance, il est donc absolument nécessaire de " verdir " les activités économiques.

L'emploi et le social ont été insérés dans ce rapport sur l'économie verte. Elle n'a pas un impact fondamentalement différent sur l'emploi. Elle n'y porte pas atteinte mais ne permet pas nécessairement de régler à elle seule le problème de l'emploi. Certains secteurs sont créateurs d'emploi, certains autres doivent être réduit et vont donc porter atteinte à cet emploi (comme en matière de pêche).

L'économie verte fonctionne déjà dans certains endroits au niveau local. Les pays qui sont dans cette phase de transition (Mexique, Brésil, Corée, etc.) se rendent compte du coup de l'économie " brune " et essaie de procéder à la transition vers l'économie " verte ".

Si les investissements qui sont nécessaires pour l'économie verte sont également tournés vers l'éradication de la pauvreté, les deux vont de pair.

Que peut-il être décidé à Rio en matière d'économie verte ?

Faut-il un fond d'investissement particulier pour l'économie verte ?

Le plan cadre décennal décidé à Johannesburg pourrait-il être renouvelé ?

L'adoption d'un programme d'accompagnement et de soutien des pays dans l'économie verte.

[FFPR2012]