Allocution d'Alain Edouard Traore, Ministre de la communication et Porte parole du Gouvernement du Burkina Faso.
M. Traore a posé la question de l'équilibre social dans un ordre mondial.
Les défis des intellectuels ou de nous- même sont de faire en sorte que le citoyen puisse comprendre, et participer aux enjeux. L'économie verte est déjà pratiquée dans de nombreuses villes africaines même si elle ne porte pas le nom d'économie verte.
Lorsque notre humanité va donner tous les moyens dont à besoin chaque citoyen, le développement durable sera réalisé.
Pour lui, par gouvernance, il ne faut pas y voir l'intervention d'individu, mais toutes les institutions, les citoyens ont une prise sur la décision qui se rapporte à l'ordre social.
La gouvernance et le développement durable ont été utiles, dans le sens où ça a posé une problématique d'ensemble, cristalliser un débat, pour approfondir la quête du mieux. Il faut un dispositif global qui ait des ressorts au niveau local et national. Il faut que l'entité la plus reculée, le citoyen vivant dans un coin le plus reculé du monde doit pouvoir adapté le développement durable. Les mécanismes, les procédures sont mal adaptés aux réalités sociales. Les populations ont du mal à appréhender ce concept. Il faut que les institutions prennent en compte cette dimension humaine.
Par exemple le groupe des syndicats au niveau du développement durable au Burkina Faso n'ont pas travaillé à la compréhension de ces notions au cœur du pays.
C'est peut être à ce niveau qu'une agence spécialisée pourra régler ce problème.
Il y a une inadéquation culturelle, sociale dans les différentes visions. Le développement durable de manière globale pêche au niveau du Burkina Faso par son inaccessibilité. A défaut Rio ne sera qu'un " marché de dupes ".
[FFPR2012]
Aspects institutionnels du développement durable au Burkina Faso: (885 hits)