L'augmentation de température en Antarctique durant la dernière
déglaciation (il y a 20 000 à 10 000 ans) se serait produite en même
temps que l'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone
(CO2). Cette découverte a été effectuée par une équipe européenne menée
par des chercheurs français du CNRS, du CEA, des universités de
Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et Joseph Fourier - Grenoble à
partir de l'analyse de glaces issues de 5 forages en Antarctique. Elle
vient contredire de précédents travaux qui indiquaient un retard de la
hausse du CO2 par rapport à celle des températures antarctiques. Ces
nouveaux résultats suggèrent donc que le CO2 pourrait être une cause
possible de ce réchauffement. Ils sont publiés le 1er mars dans la revue
Science.