Les questions de développement se posent aujourd'hui à l'échelle transnationale. C'est face à ce constat que l'homme d'influence Richard Attias a souhaité organiser le NYFA 2013, en partenariat avec la fondation Omar Bongo. Ce sommet a réuni plusieurs chefs d'Etats Africains au Gabon afin d'apporter des réponses aux nouveaux enjeux contemporains et définitivement " sortir de la spirale du sous-développement " selon les termes de Monsieur Bongo.
On le sait, les frontières ne protègent plus des nouvelles menaces qui pèsent sur nos sociétés globalisées. Les phénomènes climatiques, ou encore les épidémies, ne font pas de distinction entre les pays. L'exemple du réchauffement climatique est symptomatique de ce constat. Tandis que les pays de l'hémisphère sud ont probablement moins contribué à détériorer la couche d'ozone que ceux du G8, ils pourraient être les premières victimes.
C'est notamment la raison pour laquelle le président Gabonais a réuni conjointement les chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC). Pour répondre à l'ensemble de ces préoccupations modernes, les participants avait conscience du caractère global des solutions attendues. C'est pourquoi leurs propositions ne se sont pas limitées à des mesures pour l'emploi, cette réunion est également l'occasion de créer un véritable " hub de l'énergie " qui desservira toute la façade Atlantique du continent.
Dans un même temps les réflexions ont porté sur le plan vert de l'agriculture du Maroc, l'objectif étant d'encourager le développement agricole durable au Gabon. Le Ministère de l'agriculture a notamment signé un contrat avec la firme Valliance Consulting. C'est sans doute en multipliant les partenariats que l'Afrique parviendra à ce que Richard Attias appelle " le chemin d'une croissance verte soutenue ".