Un atelier sur le Programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables (SREP) s'est ouvert hier à l'ex-CRES de Badalabougou sous la présidence du ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Mamadou Frankaly Keita. C'était en présence du directeur national de l'Energie, Sinaly Diawara, du directeur général d'Energie du Mali (EDM), Tidiani Keita, et de plusieurs responsables de l'administration, de la société civile, d'opérateurs et des ONG oeuvrant dans le secteur de l'énergie.
Les participants vont se familiariser avec les principes et mécanismes essentiels du SREP, éplucher les principaux résultats de l'étude des lieux des énergies renouvelables dans notre pays. Les débats porteront également sur les axes prioritaires d'investissement du SREP au Mali et les projets d'investissement sur les 5 prochaines années.
Le présent atelier est le prolongement de rencontres régionales organisées successivement à Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou et qui ont regroupé sur la question des énergies renouvelables les représentants de l'administration, des services techniques, des collectivités et de la société civile.
L'initiative de ces différentes rencontres s'inscrit dans le cadre des activités préparatoires du programme. Le SREP est un programme du Fonds stratégique Climat mis en place après la conférence de Bali en décembre 2007 sur les changements climatiques.
Trois ans plus tard, notre pays sera sélectionné par le sous-comité du programme comme l'un des pays pilote. Ce choix du Mali tient à plusieurs raisons. D'abord par les enjeux critiques auxquels notre pays fait face, notamment les impacts des changements climatiques et de la dégradation des terres, la croissance démographie importante et donc une demande énergétique en augmentation constante et la hausse des prix des énergies fossiles contribuant à accroître la pauvreté des habitants.
Selon le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, notre pays fonde un grand espoir sur les énergies renouvelables. Celles-ci sont même une des priorités nationales visant à contribuer à la réduction de la pauvreté et au développement durable par une approche intégrée des politiques, des stratégies et des programmes d'investissements basés sur un partenariat public-privé cohérent et efficace, a souligné Mamadou Frankaly Keita. Le ministre s'est félicité à ce propos de la confiance de la Banque mondiale qui, lors de la rencontre du sous-comité à Washington, a accordé à notre pays un appui financier pour la préparation de son Plan d'investissement...
L. DIARRA
Source : www.malijet.com
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