Le mouvement national des paysannes et paysans du congrès de Papaye (Mouvman peyizan nasyonal kongrè Papay / Mpnkp) appelle à une reforme agraire intégrale, dans une position publique dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
« Les terres agricoles [doivent être] entre les mains des agricultrices et agriculteurs paysans », revendique le Mpnkp.
Une démarche, qui implique obligatoirement « une reforme agraire intégrale », d’après le Mpnkp.
Le mouvement accuse le gouvernement de distribuer des terres cultivables à des amis et des firmes transnationales.
Des terres, qui serviraient à établir des zones franches, à planter du jatropha, à réaliser de grands projets touristiques non durables, quand ce n’est pas pour exploiter les mines d’or.
Les autorités gouvernementales « veulent tuer l’agriculture paysanne » et, avec elle, la planète. Car, l’agriculture paysanne est le modèle qui permet de produire pour satisfaire les besoins des populations ; tout en combattant le réchauffement climatique, signale le mouvement paysan.
Aux yeux du Mpnkp, la politique agricole, mise en œuvre par le gouvernement, conduirait directement à la faim et à la recolonisation.
Les paysannes et paysans du Mpnkp dénoncent le mode de distributions de semences dans le pays, faites en vase clos, entre des proches du gouvernement.
Le Mpnkp invite les autorités à « arrêter de chasser les paysannes et paysans / cultivatrices et cultivateurs », mais à « mettre fin à l’accaparement de leurs terres un peu partout dans le pays, soit dans le Sud (à Ile -à- Vache) soit dans le Nord-Est ».
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