L'objectif de développement de ce projet d'appui à la gestion durable des
écosystèmes des zones humides critiques est d'améliorer la gestion de certains écosystèmes des zones humides critiques, à travers la création de connaissances et le renforcement des capacités des entités nationales.
Le projet comporte cinq (05) composantes que sont : (i) Amélioration de la connaissance et de la surveillance des écosystèmes des zones humides du Gabon ; (ii) Appui à la gestion durable des écosystèmes des zones humides critiques sélectionnés ; (iii) Mise en oeuvre du Protocole de Nagoya ; (iv) Renforcement du cadre institutionnel afin d'appuyer la gestion des zones humides ; (v) Gestion de projet, Suivi-Evaluation.
L'Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), compte tenu de son expérience et de sa présence opérationnelle sur le terrain, sera responsable de l'exécution des composantes 1 et 2. Le projet financera un consultant international de recherche qui sera basé à l'ANPN et coordonnera les études financées par le projet. Il appuiera la définition d'un schéma directeur de recherche sur les zones humides, l'élaboration des termes de référence des études, le suivi de leur réalisation et de la mise en oeuvre de leurs résultats.
La DGE, en tant que structure d'appartenance des points focaux du Protocole de Nagoya et Ramsar, sera responsable de l'exécution des composantes 3 et 4, ainsi que de la composante 5 pour la coordination.
La mise en oeuvre des activités des sous composantes 2.2 et 2.3, est susceptible d'entraîner des impacts sur les ressources environnementales des zones d'intervention. Il s'agit notamment des sources potentielles d'impact (activités) telles que : (i) la construction de base vie; (ii) certaines activités communautaires : pisciculture ; pêche artisanale.
La présente étude a donc pour objectifs de :
%u2022 respecter la législation du Gabon et les conditionnalités de la Banque Mondiale en ce qui concerne les préalables juridiques et techniques pour la réalisation de projet susceptible d'avoir d'incidences négatives sur l'environnement naturel et le milieu humain ;
%u2022 renseigner les structures techniques d'exécution du projet sur les problématiques environnementales et sociales d'ordre général des zones
d'implantation des actions afin d'y prendre garde à tout moment ;
%u2022 fournir un ensemble d'outils de gestion environnementale et sociale aux
structures techniques d'exécution du projet afin de leur permettre, pendant toute la période du projet, de s'assurer que les écosystèmes et les
bénéficiaires communautaires directs ne subissent pas de contrecoups
négatifs, et que les bénéficiaires institutionnels sont mieux sensibilisés aux questions environnementales, sociales et de genre puis les appliquent en permanence dans leurs interventions.
Au regard des activités prévues et des caractéristiques des milieux récepteurs, le projet déclenche quatre (04) Politiques de Sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale notamment : OP.4.01 - Evaluation environnementale ; OP/BP 4.04 - Habitats naturels ; OP 4.10 - Populations Autochtones ; et OP.4.12 - Réinstallation Involontaire des populations.
L'étude a montré que :
%u2022 le PROJET ZONES HUMIDES interviendra dans un environnement naturel aux enjeux et problèmes variables selon les zones mais, de façon générale les
phénomènes de dégradation de la végétation, de pollution des milieux
récepteurs (plan d'eau, sol, et air) et de mauvais assainissement du cadre de vie existent bel et bien sans pour autant avoir atteint des niveaux alarmants ni irréversibles ;
%u2022 le Gabon dispose d'un cadre juridico-institutionnel en matière d'environnement et de procédures d'évaluation environnementale (Evaluation Environnementale Stratégique, Etude d'Impact sur
l'Environnement, Audit Environnemental) opérationnelles permettant de
répondre aux exigences des bailleurs de fonds en matière de respect des normes environnementales ;
%u2022 les impacts environnementaux et sociaux négatifs potentiels seront ressentis
au cours des travaux de réalisation d'infrastructures (base vie) et d'activités
socio-communautaires ou d'appui aux AGR (pisciculture, artisanat indigène,
pêche, etc.)...
Source : Banque Mondiale
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