Un séminaire sur " les nouvelles frontières de l'eau : eaux souterraines, climat et sécurité " aura lieu le 18 mars à Paris.
Cet événement est organisé par le Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégique (CSFRS) et la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS).
La gestion des bassins versants transfrontaliers pose souvent des difficultés politico-juridiques. A cet égard, le Niger, le Danube ou le Saint-Laurent, fleuves sur le bord desquels une partie de la Francophonie s'épanouit, montrent que les eaux de surface exigent une concertation poussée afin qu'elles soient gérées de manière optimale. Pour les eaux souterraines transfrontalières, le problème se complexifie puisque les limites deviennent invisibles ou, du moins, difficiles à cerner.
Quand les eaux de surface ne suffisent plus ou qu'elles sont trop polluées, les aquifères deviennent le recours ultime. Dans les pays où les précipitations sont peu abondantes, c'est souvent vers les aquifères qu'on se tourne. Dans tous les cas, si ces situations se produisent dans des zones frontalières, l'exploitation des nappes d'eau souterraine demande que les pays limitrophes définissent une stratégie commune. Et les changements climatiques n'arrangent rien.
Pour mieux comprendre la géopolitique des aquifères souterrains transfrontaliers, le programme du séminaire comprend 2 thèmes principaux :
-Les frontières invisibles de l'eau : géopolitique des eaux souterraines transfrontalières
-L'eau, un enjeu de sécurité et de développement
Ces 2 sujets seront abordés via plusieurs conférences. Le séminaire s'articulera autour de la restitution d'une étude réalisée par le FRS avec le soutien du CSFRS, et intitulée : " les aquifères transfrontaliers : caractérisation des tensions et coopérations ".
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