Le 6 mai 2014 de 18h30 à 20h30, Sophia organise à l'université libre de Bruxelles une rencontre avec Isabelle Stengers sur l'intégration du genre dans la slow science. Depuis quelques années, un mouvement de chercheurs remet en effet en cause les transformations de la science et de la recherche dans les universités. Il pose un regard critique sur la contrainte imposée à la recherche de produire des résultats immédiatement, sur la pression à la publication, sur la collusion entre le monde académique et celui des entreprises, etc. Ce plaidoyer pour une science plus "lente" invite à repenser le savoir, les modes de production de connaissances et le rôle de l'université à l'égard de la société et de l'activisme. Or les études féministes et de genre interrogent inlassablement la production des savoirs et le mythe de leur neutralité. Que peuvent-elles apporter à la réflexion sur l'université à l'heure actuelle et, inversement, qu'ont-elles à apprendre de ce mouvement ?
Entrée : 4 euros.
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