Le secrétariat permanent du Conseil national pour l’environnement et le développement durable organise depuis ce jeudi 04 septembre un atelier pour l’approbation de la deuxième note de communication du Burkina sur les changements climatiques et pour jeter les bases de la 3ème. La rencontre qui se déroule sur deux jours au sein du ministère de tutelle, réunit des associations et organisations de la société civile qui interviennent dans le domaine de l’environnement. C’est Samuel Yéyé, conseiller technique qui a présidé l’ouverture des travaux.
La note de communication qui sera approuvée au cours de cet atelier, fait ressortir une description générale des mesures que le Burkina prend ou envisage de prendre pour appliquer la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques(CCNUCC). Elle sert, entre autres, à informer régulièrement la communauté internationale sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement et les efforts envisagés par les gouvernements pour la mise en œuvre de la convention, les difficultés rencontrées. L’élaboration de la seconde note a été lancée en 2006, achevée en 2010 et adoptée le 28 mai 2014 par le gouvernement burkinabè. Selon Georges Yaméogo, Secrétaire permanent du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (SP/CONEDD),
c’est une obligation faite aux pays moins avancés signataires de la convention, que de présenter leur note au moins tous les 4 ans. Pour le conseiller technique Yéyé Samuel qui a représenté le secrétaire général du ministère de l’environnement et du développement durable(MEDD) à l’ouverture des travaux, la seconde communication a permis « l’établissement de nouveaux inventaires de gaz à effet de serre, l’approfondissement des analyses de vulnérabilité et l’indication sur la base de scenarii, des options d’adaptation et des mesures d’atténuations sur les secteurs de l’agriculture, l’élevage, des procédés industriel, de l’énergie, des déchets et de la foresterie ». Pour le premier responsable du SP/CONEDD, parmi ces mesures d’atténuation adoptées que le Burkina, il y a « le bâtiment du ministère de l’environnement et du développement durable équipé de piles photos voltaïques, ce qui contribue d’une façon ou d’une autre à réduire la consommation d’énergie classique. C’est aussi notre façon de résoudre le problème. C’est un acte d’adaptation… Nous organisons des journées à faible émission de Carbonne, journée de sensibilisation pour sensibiliser le maximum de personne sur la nécessité de réduire la consommation de réduire la consommation d’énergie dans le cadre du transport… ».
Lire la suite de l'article de LeFaso
Pour en savoir plus (645 hits)