Les objectifs assignés à la réforme en vue de la mise en œuvre de la politique éducative, sont conformes aux engagements nationaux et internationaux du Burkina Faso dont les principaux enjeux constituent entre autres, la réalisation à l’horizon 2030 de ka scolarisation primaire universelle, l’élargissement de l’offre au niveau du secondaire et du supérieur, tout en professionnalisant les différents niveaux de l’éducation et de la formation. Et, cette réforme offre beaucoup d’avantages : aucun enfant ne doit être exclu du système éducatif avant ses 16ans révolus, la gratuité de l’enseignement de base public, la suppression des frais d’inscription, la distribution gratuite des manuels scolaires. Pour mener à bien cette réforme, les autorités en charge de l’éducation ont convenu d’un niveau découpage du système éducatif : l’éducation de base, l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. L’éducation de base formelle qui comprend désormais l’éducation préscolaire (3-5ans), l’enseignement primaire (6-11) ans) et l’enseignement post-primaire (12-16ans), cette réforme a été caractérisée par l’extension de l’enseignement de base qui comprend désormais l’enseignement primaire et le premier cycle de l’actuel enseignement secondaire. L’éducation de base non formelle (09ans et plus) qui comprend dans la pratique : l’alphabétisation formation pour le développement. Elle prend en charge les personnes de plus de 15ans qui apprennent à lire, écrire et à compter en langue nationale. Les formules alternatives d’éducation de base non formelle : elles offrent des possibilités de passerelles du formel au non formel et vice-versa. Les formules alternatives prennent en charge des enfants de 9 à 15ans déscolarisés ou non scolarisés en leur donnant accès à un cycle complet d’éducation de base à dominante pratique et professionnelle. En témoigne, le programme de formation des jeunes aux métiers par le ministère de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi.