L’International Food Policy Research Institute (IFPRI), dans le cadre d'une analyse plus large sur l'intensification de l’agriculture en Afrique subsaharienne, a étudié le cas du Ghana, et publié une étude intitulée : « Changes in Ghanaian farming systems: Stagnation or a quiet transformation? ».
L’article examine les changements dans les systèmes agricoles et le rôle de différents facteurs endogènes et exogènes qui sont en jeu dans la conversion de terres arables à des fins agricoles. Elle étudie quatre villages répartis dans les deux zones agroécologiques distinctes du Ghana : la savane guinéenne et les zones de transition.
Les auteurs ont utilisé des récits essentiellement historiques et des cartes illustrant la couverture terrestre, ainsi que des données quantitatives recueillies au niveau régional. Selon eux, la recherche montre que l'agriculture s’est intensifiée dans les villages, tandis que les agriculteurs ont augmenté la taille de leur ferme en réponse à des facteurs tels que la croissance de la population, l'accès aux marchés, et l'évolution du mode de vie rural. La tendance générale suggère un mouvement progressif vers l'intensification par l'utilisation croissante des technologies économisant le travail plutôt que des technologies économisant la terre, ce qui contrasterait avec la voie choisie par l'Asie pour sa révolution verte.
Le document est accessible, en anglais, à partir du site Internet de l’IFPRI, à l’adresse suivante : <https://www.ifpri.org/publication/changes-ghanaian-farming-systems-stagnation-or-quiet-transformation>.
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