Zoom sur deux produits naturels présentés au SIA : l’huile de marula et la poudre de baobab.
Dans le cadre de leur participation au SIA, le FFEM et l’AFD ont décidé de mettre en avant deux filières de produits naturels soutenues par l’association commerciale régionale d’Afrique australe PhytoTrade Africa (PTA). L’huile de marula et la poudre de baobab sont présentées ainsi que les modes de collecte des fruits et de transformation en poudre ou en huile. En aidant à la structuration de plusieurs filières de produits naturels, de l’amont jusqu’à l’aval, le projet mené par PTA avec le soutien de l’AFD et du FFEM cherche à promouvoir des modes de production et de commercialisation qui soient à la fois écologiquement durables et socialement responsables, au bénéfice des communautés rurales.
Légèrement jaune, avec une odeur prononcée de noix, l’huile de marula a un taux d’oxydation faible pour des propriétés anti-oxydantes élevées. Très riche en vitamines C et E, en acide oléique, en minéraux et en acides gras mono-insaturés, elle assouplit, hydrate et revitalise naturellement la peau. Ses propriétés sont donc très recherchées dans le secteur de la cosmétique. L’exploitation locale de la ressource est principalement assurée par les femmes. L’exploitation locale et le marché informel du secteur du marula sont importants et les produits de mauvaise qualité.L’enjeu est donc de développer un secteur formel de qualité et des technologies adaptées, pour une exploitation raisonnée de la ressource. C’est la mission de la coopérative EWC (Eudafano) située en Namibie et soutenu par PTA.
La poudre de baobab, également exposé au SIA, est issue du fruit du baobab, également appelé « pain de singe », contient plus de vitamine C que les oranges, plus de fer que la viande rouge et c’est une source importante de minéraux alcalisés alcalinisés. PTA a d’abord soutenu la filière baobab au Malawi, mais appuie également des ONG et des PME impliquées dans cette filière dans d’autres pays d’Afrique australe. La compagnie TreeCrops, au Malawi, en partenariat avec les communautés locales, gère sa ressource de manière durable grâce à la mise en œuvre de plans de gestion et d’un système de suivi arbre par arbre, afin d’assurer un renouvellement de l’espèce par sélection naturelle. Ainsi, la capacité de production s’accroît tout en valorisant et en préservant les zones forestières et les écosystèmes où poussent le baobab.
Communiqué du FFEM (809 hits)