Ce grand rendez-vous mondial qu’a été la COP 21 à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 restera pour la planète un évènement significatif et inoubliable. Depuis le sommet de la terre à RIO en 1992, puis Kyoto en 1998, Johannesburg en 2002, Copenhague en 2009 et maintenant à Paris en 2015, le monde entier sentant les menaces réelles des changements climatiques cherche une solution durable et efficace à cet épiphénomène qu’est le réchauffement global de la planète avec son cortège de conséquences néfastes. 195 Chefs d’Etats et de Gouvernements ont pris part à cette importante Conférence sur le Climat. Ce qui témoigne non seulement de la gravité de la situation, mais de la détermination de tous les pays du monde à se mobiliser pour une nouvelle gestion des ressources de la planète ainsi que pour une éducation environnementale responsable.
Le continent africain a le devoir d’apporter sa contribution pour l’amélioration des conditions de vie sur la planète. A cet effet, quelques discours des Chefs d’Etats africains sont la preuve d’une telle détermination. Nous relevons de manière non exhaustive leurs engagements à travers :
1. La sauvegarde du Bassin du lac Tchad : « la côte d’alerte est atteinte » dixit le Président Idriss DEBI ITNO du Tchad « …de même, la superficie du Lac Tchad est passée de 25 000 Km² en 1960 à une moyenne de 2 500 Km² ces dernières années. »
2. La sauvegarde du Bassin du Congo, « deuxième poumon mondial de régulation de la planète » ; le Président Paul BIYA du Cameroun, dans son discours déclare en secundo : «Lutte contre la désertification, élaboration d’un mécanisme pour le développement propre, gestion durable des forêts et, dans le cadre de la Commission des forêts d’Afrique Centrale, action pour une gestion concertée des forêts du bassin du Congo.»
Le RIFFEAC, organe d’exécution de la COMIFAC travaille sans relâche pour former, promouvoir la Recherche- Développement et communiquer afin de partager et faire partager toutes les informations disponibles ou émergentes susceptibles d’améliorer la gestion durable des ressources naturelles du Bassin du Congo.
Au niveau du RIFFEAC, l’action pour une gestion concertée des forêts du Bassin du Congo pour laquelle le Président du Cameroun a pris des engagements à la COP21 à Paris passe par l’amélioration des actions de mise en cohérence des programmes de formation pour que les acteurs de la gestion durable des ressources naturelles du Bassin du Congo aient une convergence de points de vue. Les outils de l’efficacité des actions du RIFFEAC qui sont la Formation, la Recherche et la Communication (FRC), doivent faire l’objet d’une attention particulière.
En ce qui concerne la Revue Scientifique et Technique Forêt et Environnement du Bassin du Congo qui est un important outil de communication du RIFFEAC et qui en assure de manière permanente sa lisibilité et sa visibilité, l’heure est venue pour que le Conseil d’Administration du RIFFEAC, crée une ligne permanente de budget pour son édition et sa publication semestrielle.
Clotilde MOLLO NGOMBA
Coordinator Congo Basin Forest Fund, African Development Bank
(AfDB)
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